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Auteur/autrice : lucas
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Abbaye de Royaumont
Remontons le temps. En 1228, Saint-Louis fonde une abbaye cistercienne au nord de Paris, près d’une boucle de l’Oise. Royaumont devient alors une abbaye…royale, forte d’environ 150 moines. L’édifice a traversé les âges, mais a changé d’allure. À notre arrivée, nous sommes happés par la magnifique perspective arborée qui mène jusqu’à l’édifice. Avant d’entrer, première surprise : sur le versant ouest, l’église a disparu. La révolution est passée par là, et seule reste une tourelle coiffée d’un toit pointu. Heureusement, à l’emplacement de cette église abbatiale gothique, des petits appareils disséminés sur les vestiges nous permettent de l’imaginer telle qu’elle était avant, dans toute sa splendeur. De ce qu’il reste de l’abbaye de Royaumont aujourd’hui nous découvrons ensuite le cloître, magnifiquement conservé, avec ses volées d’arcades qui entourent un jardin joliment entretenu. Nous poursuivons avec le réfectoire des moines, l’une des pièces les mieux conservées. Ici les religieux vivaient leurs repas en silence, en écoutant l’un d’entre eux lire à haute voix des pages d’évangile. Le bâtiment des moines est le plus imposant et abritait les cellules. Il compte aujourd’hui une poignée de chambres qui permettent de passer une nuit dans ce cadre reposant. Certaines ont conservé leur charme ancien avec du parquet et du mobilier de bois traditionnel. D’autres ont subi une transformation plus contemporaine mais sans aucun artifice. L’idée est de pouvoir se retirer du monde un week-end sans renier le style et le confort. La Table de Royaumont qui occupe l’une des plus belles salles voûtées de l’abbaye est aussi ouverte le week-end. Nous avons pu y déguster un intéressant menu fait d’un gaspacho de tomates et pastèques, puis de magret de canard au miel et légumes glacés. Une pause gastronomique réussie lors d’un dimanche chaleureux à Royaumont.
Lucas Lahargoue

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Saadani Safari Lodge
De l’aéroport de Zanzibar, il vous faudra à peine 15 min en avion privé pour rejoindre le « Saadani Safari Lodge » qui bénéficie de sa propre piste d’atterrissage, tracée au beau milieu du bush.Cet hôtel 3* All Inclusive est un petit paradis qui fonctionne en totale autonomie. L’électricité est produite par des panneaux solaires, l’eau est puisée à quelques kilomètres puis traitée sur place. On y trouve une piscine à débordement, un restaurant, un bar, un espace zen où pratiquer le yoga et quatorze bungalows installés les pieds dans le sable, face à l’océan. Les chambres « classiques » du Saadani Safari Lodge, où la part belle est faite aux matières naturelles, possèdent chacune une terrasse privée. On y profite de la vue mer à l’ombre du « makuti », un auvent traditionnel en feuilles de palmes de cocotier. Même chose pour les Suites « Maridadi » (dont le nom signifie « élégant » en Swahili), qui possèdent une douche supplémentaire, à l’extérieur du bungalow.
Dans les unes ou les autres, on se retrouve au cœur d’un écosystème fascinant et sauvage, celui du Parc National de Saadani, le seul du pays à border l’océan Indien. Il est d’ailleurs courant de tomber nez à nez le matin avec des singes sur la plage ou de croiser des animaux sauvages en rentrant le soir de votre diner. C’est pourquoi un garde vous raccompagne systématiquement unefois la nuit tombée !
Au « Saadani Safari Lodge », on peut donc alterner entre après-midi « snorkeling » et safaris, détente sur la plage et escapade dans la brousse… Que vous veniez en lune de miel, en famille (l’établissement accueille les enfants à partir de 3 ans) ou entre amis, vous découvrirez, au contact du personnel du Saadani Safari Lodge, majoritairement issu du village voisin, la remarquable gentillesse des Tanzaniens. Au sein du Lodge ou lors d’un safari, la symbiose est parfaite entre nature sauvage et hospitalité. Et honnêtement, quoi de plus magique qu’une soirée à siroter un cocktail face à l’océan au son des lions rugissants ?
Séjour de 2 jours/1 nuit à partir de 600$/pers (transfert inclus)


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Les Jardins de Deauville
Bienvenue à la campagne. Entre Pont-L’évêque et la côte fleurie, l’hôtel Les Jardins de Deauville, ouvert depuis le mois de mai, est un joli refuge dans une Normandie rurale, vallonnée et plantée de pommiers. Il y a quelque chose de chaleureux entre ces murs, que ce soit au bar, au restaurant, ou dans les 66 chambres qui n’invitent qu’à se délasser. Toutes ont ce style cosy-chic fait de touches contemporaines mêlées à des tissus plus traditionnels, sur les lits ou sur les rideaux. Les chambres aux Jardins de Deauville sont des cocons d’où l’on passe du temps à regarder le jardin par la fenêtre. Cet automne, l’hôtel se prête parfaitement à un week-end en famille avec des enfants qui peuvent profiter du kid’s club pendant les vacances, ou à des séminaires de travail dans ce cadre d’une quiétude absolue.


Copyright: Elodie LENEVEU
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Rosewood São Paulo
Plus qu’un hôtel, le Rosewood São Paulo est un projet global. Tout près de l’Avenue Paulista, un complexe de bâtiments qui abritait la maternité Matarazzo depuis le début du XXᵉ siècle était à l’abandon. Le voilà en pleine transformation. L’entrepreneur français Alexandre Allard s’est lancé dans le plus grand projet de revalorisation patrimoniale du Brésil avec Jean Nouvel comme lieutenant. Le grand architecte français s’est chargé du dessin de l’hôtel Rosewood sorti de terre il y a quelques mois et inauguré fin avril. La maternité a été splendidement rénovée, et une tour végétale jaillissant du cœur de cette jungle urbaine a été bâtie. 160 chambres et 100 résidences privées de grand luxe sont réparties dans ces deux édifices complémentaires que tout oppose. La nôtre porte le numéro 342, située au pied de la tour. Ses murs en bois laqué et sa salle de bain de marbre blanc lui donnent un air chic et tropical à la fois. La décoration intérieure de l’hôtel a été pensée par Philippe Starck. Tous les matériaux utilisés ici sont issus de circuits vertueux et ont été travaillés par des artisans locaux. Le programme qui inclut l’hôtel et les centres commerciaux qui seront inaugurés plus tard se veut l’un des plus écologiques du Brésil.
Ensuite, dans ses parties communes, le Rosewood fait aussi office de galerie d’art contemporain. 450 pièces sont éparpillées dans l’hôtel et répertoriées dans un catalogue. 57 artistes brésiliens dont le street artist Caligrapixo ou le dessinateur Virgilio Neto ont été repérés et exposés ici pour illustrer la richesse de l’art brésilien sous toutes ses formes. Vic Muniz quant à lui a été chargé de remplacer les vitraux de la chapelle Santa Luzia dressée depuis 1922, qui a été restaurée dans l’un des jardins de l’hôtel et qui est toujours consacrée. Des mariages ou des baptêmes pourront à nouveau y être célébrés. Côté restauration, le Rosewood se veut une nouvelle destination gastronomique en pleine ville. Des six restaurants nous avons aimé le Taraz et sa cuisine typiquement sud-américaine à déguster dans un jardin d’oliviers. Mais aussi l’Emerald Bar situé au bord d’une grande piscine entourée de verdure luxuriante faisant passer l’endroit pour une oasis tropical en plein cœur de São Paulo. Le moindre espace qui a été créé nous plonge dans une atmosphère chic et exotique, dans laquelle on a envie de se pelotonner. Tout cela est le projet architectural le plus abouti du Brésil et certainement l’ouverture d’hôtel la plus excitante au monde durant ce premier semestre 2022.
Lucas Lahargoue
rosewoodhotels.com/en/sao-paulo



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Hôtel D. Bulle
Et de quatre ! Le groupe familial Diana Hôtels Collection a ouvert courant 2022 son quatrième Hôtel.D à Bulle, en plein cœur de la Suisse. La région est connue pour ses producteurs de fromage, ses lacs, et ses douces montagnes comme le Moléson qui règne sur tous les environs. Le bureau genevois Deer Home a imaginé les lignes et les formes des 68 chambres de l’Hôtel D. Bulle. Les architectes y ont mis des teintes bleues et vertes qui évoquent les lacs et les pâturages du coin. De quoi rester dans une ambiance « nature » dans cet hôtel proche de la gare et qu’on peut donc rejoindre en train. Malin !



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Palazzo Fiuggi
Il y a, tout près de Rome, une Italie qu’on connaît peu. Celle des montagnes, des villages perchés sur les premiers flancs des Abruzzes. Fiuggi est de ceux-là. Plus qu’un village, c’est même une petite ville qui a grossi lorsqu’un vieux pape du XIVᵉ siècle déclara avoir été guéri de la maladie de pierre grâce aux eaux minérales puisées ici. On dit que Michel-Ange lui aussi, deux siècles plus tard, était adepte des eaux du coin. Fiuggi est donc devenu un grand centre thermal, de ceux qui aujourd’hui conservent un petit charme suranné hérité de la grandeur passée. Le Palazzo Fiuggi est de ces établissements qui ont profité de ces années fastes. Ancien palais historique, perché sur une colline centrale en plein cœur de la ville, il a rouvert en juin 2021 sous une nouvelle forme. Le docteur Lorenzo Giannuzzi y a créé une retraite bien-être médicalisée. La chambre 224 est notre refuge pour tester le nouveau concept de cette adresse historique. Depuis notre balcon la vue porte loin sur les montagnes alentours, mais ici, au palais nouvelle génération, c’est en bas que tout se passe. Un magnifique centre de bien-être médicalisé a donc été créé au sein du Palazzo Fiuggi, sur un espace de 6 000 mètres carrés. Après un rendez-vous introductif avec un médecin, un programme de soins nous est proposé. Sur deux jours les rendez-vous s’enchaînent, et pas des plus éprouvants : gommage intégral du corps, session de thalassothérapie dans une série de bassins plus ou moins salés, massages ciblés du dos et des jambes, séances de relaxation au bord de la piscine extérieure chauffé… Le tout dans ce spa amélioré, immense, et d’une beauté absolue dont certaines salles ont de belles vues sur le parc qui entoure l’hôtel. Et ce n’est qu’un aperçu ! Le menu médical aligne un large choix d’autres soins, simples ou plus poussés comme une séance d’hydrothérapie à l’eau de Fiuggi, des injections intra-articulaires de cortico-stéroides pour réduire l’arthrite du genou, ou encore de la « laserothérapie » qui influence les mécanismes biologiques du corps. Évidemment, pas question de gâcher tout cela avec de la malbouffe. Heinz Beck officie dans les cuisines du Palazzo Fiuggi. Le célèbre chef allemand, triplement étoilé dans son restaurant La Pergola à Rome, a aussi pris ses quartiers ici au Palazzo. Il nous délivre une cuisine pleine de raffinement et évidemment d’une grande légèreté, faite principalement de produits cultivés en biodynamie. Chaque client a droit à un menu personnalisé en fonction des attentes de son séjour, mais personne ne sort d’ici en ayant faim. L’air des montagnes, l’eau de Fiuggi, une cuisine saine et des thérapies de soin très poussées placent ce beau palais italien sur la carte du bien-être haut de gamme en Europe. De quoi assurer un séjour revigorant à quiconque fera l’effort de venir en Italie sans toucher à une pizza, sans aspirer un plat de spaghettis, sans lécher une bonne glace dégoulinante.
Lucas Lahargoue



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SOFITEL Paris Le Scribe
Deux ans plus tard le revoilà ! Le SOFITEL Le Scribe Paris Opéra a rouvert ses portes courant 2022 avec un nouveau look signé Tristan Auer. Dès le hall d’entrée on aperçoit déjà le café de l’hôtel, plein de charme boisé, qui occupe l’ancienne première boutique Vuitton de la capitale. Ensuite apparaît le bar, splendide pièce maitresse du rez-de-chaussée autour duquel se déploient des petits salons mais aussi le « Rivages » nouveau restaurant de l’hôtel qui sert une cuisine méditerranéenne de saison sous la baguette du chef Denis Rippa. Dans les étages, les 201 chambres et 38 suites sont inspirées des appartements avec de grands dressings en clin d’oeuil aux grands magasins du quartier de l’opéra, des cheminées en guise de pièces maitresses, et de belles salles de bain avec paravent et robinetterie rosée qui donnent une touche féminine. Le Scribe revit, en plein centre de Paris, avec une nouvelle allure, plus chic et lumineuse qu’autrefois. Un lifting réussi qui casse un peu les codes de l’hospitalité.
sofitel-le-scribe-paris-opera.com

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Jumeirah Olhahali Island: Du nouveau sous le soleil des Maldives
C’est une première. Il y a quelques mois, le groupe émirati Jumeirah prenait ses quartiers aux Maldives. Le premier hôtel de la marque occupe une île privée qui flotte sur les eaux turquoises de l’atoll de Malé Nord. A peine arrivés dans l’archipel, un bateau nous attend. En moins d’une heure de navigation nous débarquons sur ce confetti de paradis où une légère brise souffle sur la cime des cocotiers. L’îlot d’Olhahali n’est pas grand, mais suffisamment pour abriter 67 villas. Certaines sont posées sur le sable et protégées par la végétation. La nôtre est sur pilotis. On y arrive par un long pont de bois qui serpente sur les eaux claires. L’intérieur est baigné de lumière et divisé en trois espaces : un vaste salon, une chambre orientée sur le large, et une grande salle de bain à l’arrière. Chaque villa a sa terrasse avec piscine privée, mais aussi un rooftop idéal pour mieux profiter des couchers de soleil.
Maintenant, que faire sur ce petit bout de terre émergée ? Nous écumons les plages qui bordent l’île, participons à un cours sur l’évolution du corail dans l’Océan Indien et partons en bateau pour une session de snorkelling sur un récif voisin. Et puis il y a le Talise Spa, logé dans un beau pavillon flottant, tout blanc, où l’on se fait masser au son des flots qui nous entourent. L’un des points forts de l’hôtel est aussi son offre gastronomique. Nous tentons une nouvelle expérience chaque jour. Le Shimmers est idéal pour nos déjeuners décontractés au bord de la piscine à débordement. Le Glow déploie le soir un magnifique buffet où fusionnent des spécialités asiatiques et occidentales. Et puis il y a Kayto, le restaurant de cuisine Nikkei. Le chef Cristian Goya y excelle dans la préparation de ceviche de poissons locaux, d’aubergines caramélisées au miso, ou de poulpe grillé accompagné de purée de maïs. Mais le souvenir le plus exaltant de notre passage sur ce confetti de paradis reste notre dîner à la bougie, sur une plage isolée, face à un écran de cinéma dressé au bout de notre table. Les pieds dans le sable, le palais occupé à déguster des fruits de mer cuisinés minute, nous regardons un Disney défiler sur la toile. Moment de grâce sous les étoiles.
Lucas Lahargoue

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La Sivolière: Courchevel en mode caché
50 ans ! L’institution la plus secrète de Courchevel a fêté son demi-siècle en 2022. Lors de notre arrivée sur les hauteurs de la station, Florence Carcassonne, la maitresse de maison nous reçoit sur le palier de son hôtel comme si nous arrivions dans son chalet. Après une déambulation dans les couloirs nous atteignons notre chambre prestige, joli cocon boisé et rénové par l’architecte d’intérieur Sara Copeland. Derrière les deux fauteuils qui forment un petit salon au pied de notre lit, s’ouvre un balcon. Il est orienté sur une rangée de sapins enneigés, et sur la piste du Dou du Midi. Elle passe au pied de l’hôtel et nous permet de filer skier directement depuis le ski-room. Le soir, après chaque journée de glissade, nous rentrons spatules aux pieds jusque sur le palier de cette belle maison cinq étoiles. L’heure est alors idéale pour profiter du spa. Sauna, hammam, nage à contre-courant, salle de fitness… il y a de quoi reprendre des forces après une journée à planter le bâton. On y trouve les soins du corps et du visage de la marque multi-sensorielle Scentiana. Ils ont été élaborés avec l’experte botaniste Denise Leicester. Ils hydratent et réparent la peau en profondeur, surtout lorsqu’elle est attaquée par le froid à ces altitudes. Enfin, à la Sivolière, nos journées se terminent à table. Cet hiver, Stéphane Jégo est en cuisine. Le chef de l’Ami Jean investit les fourneaux du « Secret Bar » et de « la Table de madame » pour créer des plats inspirés de son restaurant parisien, mais revus avec davantage de produits savoyards. Boeuf confit grillé de 7 heures et flambé à l’origan, soupe de parmesan, ou joue de veau cuite au bouillon de pot-au-feu puis confite et grillée sont au menu. Une cuisine créative et surtout réconfortante, qui fait du bien lorsque l’on est à table en regardant la neige tomber à l’extérieur. Des plats qui vous font sentir comme à la maison.
Lucas Lahargoue

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La Donaira, un luxe andalou
C’est une adresse hors du temps. Cette belle finca andalouse est blottie dans les collines, près de la ville de Ronda. Elle offre une expérience du luxe dans laquelle la nature est reine. Ici tout est écologique, à commencer par le potager qui sert à la cuisine de Frederik Andersson. Le chef suédois, étoilé dans son restaurant stockholmois, a la mission de créer des plats authentiques et de respecter la démarche durable très aboutie de la maison. Et entre les repas, vous avez le choix entre des balades dans la Sierra de Grazalema, des promenades à cheval ou une session détente au spa.


Photos: Clara Lozano