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Auteur/autrice : lucas
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Buchinger Wilhelmi: pionnier du jeûne thérapeutique
Ce n’est pas vraiment un hôtel. Pas un hôpital non plus. Fondée en 1953, la clinique Buchinger Wilhelmi est l’un des plus vieux centres au monde spécialisé dans le jeûne thérapeutique. 1h20 de route nous est nécessaire pour relier la gare de Zurich à Überlingen, jolie petite ville posée sur la rive allemande du lac de Constance. Entre les vignes et le lac, la clinique nous accueille dans une ambiance bien loin de la froidure médicale à laquelle nous nous attendions. Certes les décoration est pure, très blanche, mais à peine l’enregistrement effectué, nous voilà traversant le jardin très fleuri baigné par le chant incessant de dizaines d’oiseaux. La chambre 523 est notre repère pour ce séjour « healthy » avec vue panoramique sur le lac. Confort optimal, sans débordement de luxe. On vient ici pour du repos, et non pour la frime. Vient ensuite un rendez-vous avec un médecin pour un bilan de santé général. Après une longue discussion et une batterie d’examens, il faut ensuite consulter la nutritionniste de la maison. Pas de jeûne complet pour nous, mais juste un régime drastique de 1200 calories seulement par jour. Au restaurant justement, les mines sont joyeuses. Pas de clients blafards et affamés. Aucuns malaises. Les repas, pour ceux qui y ont droit, sont préparés par le chef Phillipp Troppenhagen, passé auparavant par des grandes maisons, et arrivé ici pour travailler une cuisine la plus saine possible, faite surtout de légumes et de fruits. Pour les clients en période de jeûne complet, seuls quelques verres d’eau, de bouillon ou de smoothies viennent rythmer la journée. Tous ceux que nous croisons racontent la même chose : « Les trois premiers jours sont les plus difficiles. Ensuite, la faim disparaît, et on ressent une énergie folle ! ». Marco Lebling, médecin chez Buchinger Wilhelmi explique : « quand le corps jeûne, il est forcé de se nourrir de ce qu’il lui reste. Le glucose disparaît, les mauvaises graisses sont brûlées et les cellules faibles ou malades remplacées. C’est comme si l’on faisait un « reset » corporel ! ». A voir les mines radieuses des jeûneurs de la clinique, l’envie de revenir pour une vraie expérience de privation de sept ou dix jours nous titille. En attendant, nous profitons de cette cuisine de qualité, de soins au spa, de la salle de sport panoramique, de la piscine extérieure et de ce cadre enchanteur, tout en réfléchissant à notre prochain séjour. Le lac de Constance est l’une des pépites du sud de l’Allemagne. Sinon, une seconde clinique Buchinger Wilhelmi existe à Marbella en Espagne. Entre les deux notre coeur balance. Mais place au jeûne ! Lucas Lahargoue


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OKKO La Défense
La reprise est bien là. Le groupe OKKO relance son expansion en France avec une treizième adresse 4 étoiles qui vient d’ouvrir à la Défense. Ses 184 chambres en font désormais le plus gros hôtel de la marque. C’est aussi le premier à abriter un restaurant ! Noccio est une table généreuse et conviviale, à l’image de son chef tout droit débarqué de la botte. Gabriele Balestro Galizia est italien et cuisine à merveille les antipasti ou les arancini comme dans un véritable café milanais. Ce restaurant dont la décoration a été confiée au Studio MUR séduit déjà les clients de l’hôtel mais aussi les employés des bureaux alentours heureux d’avoir un nouveau QG au plafond tout rose.

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La Folie Boulart: le secret le mieux gardé de Biarritz
C’est le secret le mieux gardé de la côte basque. En plein coeur de Biarritz, la Folie Boulart est un mystère pour les biarrots même. Charles et Marthe Boulart, couple d’industriels landais, décident d’acheter un terrain près de l’Océan en 1872, et d’y faire construire cette merveille. Le château Boulart est dessiné par Joseph Louis Duc. L’architecte déjà connu pour ses travaux à Paris accepte le seul projet privé de sa carrière et imagine la demeure « de folie » voulue par Charles pour son épouse. Depuis la ruelle qui y mène on n’imagine pas le faste de cette maison rénovée pendant cinq ans avant d’avoir ouvert ses portes sous la forme d’un hôtel très particulier. Le promoteur immobilier Pierre Delalonde est à l’origine de cette restauration complète. En tant que nouveau propriétaire, il a voulu rendre son lustre à chaque portion de cette folie architecturale trop longtemps tombée dans l’oubli. La maison s’articule autour d’un beau et haut vestibule soutenu par des colonnes de marbre. De part et d’autre, deux salons sont orientés sur le parc à l’arrière, ou sur le phare et la mer que l’on distingue au loin à l’avant. Partout, le mobilier provient de salles de vente. Yves Badetz, conservateur de musée et spécialiste du Second Empire s’est chargé de rassembler ces pièces de collection pour habiller chaque pièce. Le billard des frères Lumière qui trône dans l’un des salons est certainement sa plus belle trouvaille. Au dessus, le château compte huit chambres et suites. La notre est celle du phare, toute drapée de bleu ciel et orientée vers le large. La Coco est un hommage à Coco Chanel avec son atmosphère chaleureuse et mansardée. Quant à la suite Edouard VII, c’est la plus grande, avec son lit à baldaquin et son balcon filant permettant d’admirer une bonne partie de la ville. Pour le moment, la Folie Boulart se loue… dans son intégralité seulement, et pour un séjour minimum de deux nuits. Nombreux service sont inclus dont la présence d’un chef, une conciergerie, une cave à vin, une piscine, un hammam, un sauna, et même la possibilité de profiter de soins (cours de sport, massages, manucure etc). Séjourner ici est une expérience exclusive comme on en trouve peu au Pays Basque. C’est l’assurance de voir Biarritz autrement, depuis un belvédère flamboyant, plein de secrets et d’histoires. Un pièce de patrimoine unique qui vient de reprendre vie à quelques pas du centre-ville et du bord de mer.

Photos: Anik Labreigne
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Loisium: une nouvelle adresse en Champagne
Sur les coteaux champenois, s’élève un nouveau vaisseau de bois. Le studio Jouin Manku est à l’origine de cet hôtel de 101 chambres qui vient d’ouvrir ses portes entre une forêt et les vignes, près du village de Mutigny. Il règne un vent de légèreté dans cet édifice qui se fond littéralement dans son environnement. Les lignes sont souvent droites, parfois courbées. Le chêne, le lin, le cuir ou la laine investissent les chambres pour créer un cadre intimiste, chaleureux. Et partout, de grandes ouvertures font entrer la lumière. Elles donnent pleine vue sur la nature qui s’exprime à l’extérieur et font de cet hôtel une fenêtre sur la Champagne.


Photos: Nicolas Matheus (2022)