Auteur/autrice : lucas

  • Lido Palace

    Lido Palace

    C’est un très vieil hôtel. Pourtant, à le regarder de près, difficile de croire que les fondations du Lido Palace remontent à 1899. En 2010, il a subi un grande rénovation qui l’a fait rentrer dans le XXIème siècle. L’architecte Alberto Cecchetto n’a gardé que l’enveloppe de l’édifice original. Il s’est est servi pour créer une nouvelle scénographie contemporaine avec quelques touches de nostalgie néoclassique.

    Un belvédère sur le lac de Garde

    Nous constatons ce mélange dès notre arrivé. La forme de l’ancien hôtel est bien visible, mais elle est augmentée de surfaces en verre. Le hall de réception par exemple est une grande verrière baignée de lumière. Notre junior suite située au premier étage est facilement accessible par le grand escalier central. C’est d’ailleurs un des seuls éléments à donner un maigre charme de l’ancien. Notre cocon est tout de même vaste de 55m2. Ses murs sont lisses, d’un gris tournelle, et derrière se cache une salle de bain en Corian toute en longueur. Depuis les fenêtres on aperçoit le lac de Garde. On voit surtout ces grande falaises qui enserrent le nord du lac et tombent à pic dans ses eaux fraîches. À la faveur d’une pluvieuse journée d’automne, nous profitons du spa du Lido Palace situé en sous-sol mais ouvert sur l’extérieur grâce à de grande baies vitrées. Sur 1500m2 il y a de quoi profiter d’une grande piscine intérieure, d’un bain à remous, mais aussi d’un hamman, d’un sauna finlandais ou d’une salle de fitness.

    Chambre de l'hôtel Lido palace

    Cuisine italienne au pied des montagnes

    Dans cet hôtel où la relaxation est de mise, nous profitons aussi d’un dîner à la table bistronomique. Poulpe croquant à la puttanesca, risotto de homard aux herbes ou truite marinée à la mousse d’oignons sont à la carte de ce bistro agréable qui se déploie le soir dans une grande salle à manger oblongue. Le lendemain matin, c’est ici que nous prenons aussi notre petit déjeuner. Ce jour-là le soleil réussit enfin à percer les nuages. En route pour une balade au bord du lac de Garde, le plus grand lac d’Italie au bord duquel est posé notre refuge, membre des Leading Hotels of the World.

    Restaurant hôtel Lido Palace

    Photos: DR Lido Palace

  • Hoshinoya Tokyo

    Hoshinoya Tokyo

    Quartier d’Otemashi. Une forêt de tours gratte le ciel du coeur de la capitale japonaise. Nous sommes à deux pas du Palais Imperial et de ses magnifiques jardins, mais ici l’atmosphère ressemble davantage au bas de Manhattan. Au milieu de ces immeubles qui concentrent le puissance financière du Japon, l’hôtel Hoshinoya Tokyo détonne. Il occupe une tour lui aussi, plus petite et bien plus raffinée.

    Chambe Hoshinoya TokyoUn ryokan urbain

    Derrière la discrète porte d’entrée, le ton est donné. Un long tatami habille le sol. Nos souliers n’iront pas plus loin. Nous voilà pieds nus dans l’ascenseur qui nous hisse jusqu’à la réception. Une sensation de sérénité nous envahit déjà. Nous sommes dans un ryokan urbain. Cette sorte d’auberge japonaise traditionnelle se dresse sur 17 étages, en pleine ville. L’architecte Rie Azuma imagine tous les hôtels du groupe Hoshinoya. Ici il a voulu créer un cocon de bien-être, silencieux et relaxant pour les hôtes. Notre chambre est la n°145. Les sols sont toujours en tatami. Le lit est en matelas futon presque allongé au ras du sol, et les canapés sont en bois de cyprès. Des beaux paravents en papier Shoji nous protègent de la lumière extérieure. Tout est en équilibre entre le traditionnel et le contemporain.

    Dîner traditionnel

    Le soir de notre arrivée, nous dînons au restaurant de l’hôtel. Le chef Ryosuke Oka est un ancien de chez Pierre Gagnaire. Il fait défiler sous nos yeux et dans nos bouches des mets de haute volée qui sont empruntés à la cuisine nippone, avec quelques touches hexagonales. Le Hosho Yashi nous régale. C’est un poisson ceinture cuisiné avec des champignons Matsutake et des st-jacques. Nous aimons aussi la poire Miruku Seki, pour sa dose de sucre et de fraîcheur.

    Plat Hoshinoya Tokyo

    Un Onsen incroyable

    La force de l’Hoshinoya Tokyo est au dernier étage. Un véritable onsen est installé au sommet de la tour. Il s’agit du seul et unique onsen dans un hôtel à Tokyo. La prouesse est remarquable : de l’eau chaude et très salée est puisée à 1500 mètres de profondeur sous l’établissement. Elle alimente deux salles où l’on se baigne à toute heure. Une partie de ces salles est ouverte sur le ciel grâce à une sorte de puis de lumière. De quoi vivre un moment de relaxation dément tout en regardant passer les nuages.

    Baignade dans l'Onsen de l'Hoshinoya Tokyo

    Photos: DR Hoshinoya Tokyo

  • Disneyland Hotel

    Disneyland Hotel

    « Plus qu’un hôtel, un véritable comte de fées ». Avant notre arrivée, le slogan est prometteur. Ne nous reste qu’à vérifier. L’iconique Disneyland Hotel se dresse majestueusement à l’entrée du parc Disneyland Paris. Il a rouvert ses portes il y a quelques mois. Deux ans de fermeture et de grands travaux ont été nécessaires pour redonner du lustre à cet adresse historique.

    Cinderella Suite DIsneyland HotelStyle royal et chambres immersives

    À notre arrivée, difficile de le manquer. L’hôtel se distingue de loin avec sa façade rose inspirée de l’architecture victorienne des années 1890. Elle n’a pas été modifiée depuis l’ouverture en 1992. Les rénovations sont ailleurs, comme dans le lobby par exemple. Il nous impressionne avec son lustre éclatant en cristal de bohème et son escalier majestueux. Un style « royal » était recherché par Sylvie Massara, la directrice artistique et décoratrice d’intérieur ; pour le moment, c’est réussi. Un « royal greeter » en uniforme nous reçoit à la réception. Il nous attribue l’une des 487 chambres. Il s’agit de la n°1212, une supérieure de 40 mètres carrés aux nuances de bleu et d’argent. Elle a de jolies fenêtres qui donnent vers l’entrée du parc. Sur les murs, en guise de têtes de lits, deux illustrations originales de la Belle et la Bête achèvent de nous immerger dans le monde merveilleux de Disney.

    Pause au spa by Clarins

    Après une journée à écumer les attractions du parc, nous marquons une pause en fin d’après-midi au spa by Clarins de l’hôtel. Un soin parent-enfant avec les produits Nougatine Paris a été créé spécialement pour les familles. Voilà une expérience pleine de surprise et de sourires pour notre chérubin, tout émerveillé d’avoir partagé un massage avec sa maman. Mais après cette session détente, retour dans le parc pour la fin de journée. Chaque séjour au Disneyland Hotel inclut des billets pour le parc qui est si facilement accessible que l’on peut se permettre certaines pauses dans notre chambre.

    De la visite pendant le dîner

    Le soir, après un incroyable show de drones et un feu d’artifice autour du château de la Belle au Bois Dormant, nous rejoignons définitivement nos pénates pour dîner au « Royal banquet » de l’hôtel. Un buffet gargantuesque s’offre à nous, plein de fruits de mer, de plats cuisinés et de desserts multicolores. Le clou de ce dîner royal est surtout la visite successive, entre les tables, de Mickey, de Minnie, de Donald ou de Dingo tous en tenue d’apparat. De quoi mettre des paillettes dans les yeux de tous les enfants attablés avec leurs parents dans cet hôtel scintillant qui est le symbole de la bonne santé intacte de Disneyland Paris.

    Princely Suite

    www.disneylandparis.com

  • Design : The Leading Hotels of the World

    Design : The Leading Hotels of the World

    Voilà bientôt cent ans que The Leading Hotels of the World (LHW) rassemble les plus beaux refuges de la planète. Avant de fêter son siècle en 2028, le consortium hôtellier édite un beau et gros livre aux éditions Phaidon Monacelli qui est le premier volume d’une série à venir. Cet ouvrage frôle les 300 pages et présente 70 hôtels référencés chez LHW. Tous ces hôtels ont la particularité d’être connus pour leur design remarquable mais aussi pour leur architecture exceptionnelle. Le Métropole de Monte-Carlo, le Capella Singapore, le Singular Patagonia ou encore la mythique Mamounia font partie de la sélection qui écume les cinq continents. Les beaux hôtels sont partout. Cet ouvrage est là pour nous le rappeler, et pour nous proposer un choix haut de gamme.

    Hotel PanamaDescriptions, reportages et interviews

    Chaque hôtel est décrit et illustré par des images alléchantes. Au fil des pages, on trouve aussi cinq reportages plus longs avec des photos commandées spécialement pour l’occasion. Il y a également quelques entretiens, dont cette conversation entre le chef triplement étoilé Daniel Humm et la créatrice de mode Gabriela Hearst à propos du Greenwitch Hotel de New York. En attendant les autres volumes, ce premier recueil est une mine pour amateurs de belles lignes et de jolies formes. Il est une bible pour les chasseurs d’adresses exceptionnelles; pour ceux qui choisissent leurs hôtels d’abord au physique. Une petite sélection, parmi les 400 membres LHW!

    Design : The Leading Hotels of the World (Ed. Phaidon, Monacelli, 2024)

    fr.lhw.com

    Hôtel Suisse Crans Montana

    Photos: LHW (Nayara Bocas del Toro + LeCrans)

  • The Claridges – New Delhi

    The Claridges – New Delhi

    C’est une institution. Voilà bientôt 70 ans que The Claridges fait partie des adresses prestigieuses à New Delhi. Installé entre le Khan Market et le musée Indira Gandhi, cet hôtel inauguré en 1955 est le premier cinq étoiles du pays inauguré après l’indépendance ! Dès notre arrivée à la réception, nous sentons le poids de l’Histoire. L’accueil est distingué, le marbre omniprésent, le service déjà dévoué.

    Style rococo dans les chambres

    Suite The Claridges hôtel New DelhiDans les 132 chambres et suites, la décoration respire fort l’élégance architecturale britannique du XIXème siècle. La nôtre a une petite atmosphère rococo grâce à de grands tapis au sol, un lit à baldaquin et des lustres en cristal. On peut trouver cela chargé. Nous préférons nous prendre au jeu de ce décor épais, à l’anglaise, mais bien confortable. Une fois installés nous profitons de la belle piscine creusée au centre de l’hôtel, dans une sorte de vaste patio. Mais le soir venu, le choix d’un restaurant pour dîner se pose.

    Une large offre gastronomique

    The Claridges est connu dans toute la capitale indienne pour ses restaurants. Des huiles, des diplomates, des expatriés défilent sans cesse sur le perron de l’hôtel pour déjeuner ou dîner à l’une de ses tables. Le premier soir, nous optons pour le Pickwick. Sa carte mêle des plats venus du monde entier sous le thème « cuisine sans frontières ». Mais le second soir de notre passage, nous voilà au Dhaba. Ici, la décoration de bric et de broc évoque un village du nord de l’Inde. La carte propose des traditionnels « butter chicken », ou « chicken tandoori » entre autres évidences de la gastronomie indienne, mais aussi divers plats représentatifs de la cuisine du Penjab. Le décor et les goûts dans l’assiette nous suffisent à nous plonger dans l’Inde profonde et véritable, pleine de couleurs et de saveurs. Ces saveurs, nous les digérons enfin autour d’un gin tonic à l’Elephant Bar de l’étage. Fauteuils club, lumière tamisée, et déco très « nature sauvage » finissent de nous envelopper dans cet hôtel haut de gamme bien placé pour rayonner dans New Delhi.

    Restaurant The Claridgesclaridges.com/the-claridges-new-delhi/

  • Maison Albar Porto – Le Monumental Palace

    Maison Albar Porto – Le Monumental Palace

    Bienvenue au Maison Albar Porto. Cette grande maison a d’abord été un simple café à partir des années 1930. Transformé ensuite en hôtel, il a accueilli tout un tas de clients fortunés qui désiraient être logés dans le coeur de Porto ; car nous sommes ici sur la grande et large avenue Aliados, sorte de place allongée qui fait le lien entre le centre historique et la ville moderne. Dès notre arrivée dans cette adresse très haut de gamme, nous comprenons une chose : il y a dans le Monumental Palace, autant de luxe que de discrétion.

    Une décoration très cocon

    Il n’y a qu’à voir la jolie bibliothèque dans laquelle nous sommes reçus, cocon boisé et feutré qui déjà nous repose l’esprit. Même sensation dans les chambres. Passés les couloirs aux moquettes léopard, nous prenons quartier dans la n°303, haute sous plafond, légèrement sombre, si ce n’est la salle de bains toute d’un marbre blanc éclatant. Depuis notre fenêtre, c’est l’avenue qui s’étire en contrebas, pour ne pas oublier qu’aussi agréable soit-elle, Porto reste une ville.

    Un offre gastronomique remarquable

    Restaurant le MonumentLa force du Maison Albar Porto est ses tables. Il y a Yakuza d’abord, le restaurant japonais d’Olivier da Costa. Le chef portugais excelle en matière de gyozas, de gunkans ou de nigiris, dans lesquels il mêle des techniques nippones à des saveurs ibériques. C’est le cas de son gunkan Padrón justement, à base de saumon, de gingembre et de…piments de Padrón, donc. Dîner copieux, mais nous n’avons pas encore tout vu. Le deuxième soir de notre séjour, direction Le Monument. Dans ce restaurant situé au centre de l’hôtel, la cuisine est encore plus fine. Julien Montbabut est en cuisine. Le jeune chef français a obtenu une étoile au Michelin en novembre 2022. Sa cuisine vole haut. Il associe des asperges de Guimarães à des orties et des anchois, vous sert du tourteau avec du yuzu et finit par vous fumer du cabri au foin avant de l’accompagner de brins de sauge. Le menu en dix plats nous enchante et nous surprend. Il nous remplit de saveurs et d’envie de revenir au Monumental Palace, membre légitime des Leading Hotels of the World.

    >>> maison-albar-hotels-le-monumental-palace.com

    Place Maison Albar
    Photos: Mickael Goupil

  • 200 escapades et activités insolites

    200 escapades et activités insolites

    La panne d’inspiration. Ça arrive, parfois, dans le boulot, dans la vie en général, et même… pendant les vacances. Heureusement des solutions existent. En cas de vide dans votre planning de vacances et de vos prochains week-ends, ou de manque d’inspiration pour explorer votre coin, dégainez ce guide tout neuf qui compile 200 escapades et activités insolites en France. La journaliste Solène Duclos a déniché un flopée d’expériences à tester, aux quatre coins de l’Hexagone. Certaines très originales ou secrètes. En tournant les pages on apprend qu’il est possible de se mettre au Quidditch à Lyon, de faire du rafting en Seine-et-Marne, ou de prendre un bain de vin à Bordeaux. Dans ce manuel que l’on picore en fonction de sa destination, chacun a l’assurance de trouver des idées auxquelles il n’aurait jamais pensé. Et pour mieux décider, des photos estivales et alléchantes sont disséminées au fil des pages. Un guide indispensable pour sortir des sentiers battus !

    200 escapades et activités insolites en famille, par Solène Duclos (Ed. Larousse, 2024)

  • Canfranc Estación, a Royal Hideway Hotel

    Canfranc Estación, a Royal Hideway Hotel

    Longtemps cet hôtel fut l’arlésienne ; un projet, une idée vague dont tout le monde avait entendu parler mais qui ne voyait jamais le jour. Il aura fallu des années et des milliers d’euros pour que le gouvernement aragonais réalise cette prouesse, en partenariat avec le groupe Barceló : ouvrir un hôtel dans la gare de Canfranc, dans le nord de l’Aragon.

    Gare de CanfrancUne ancienne gare mythique

    L’édifice immense a été inauguré en 1928. C’est l’un des plus grands complexes ferroviaires d’Europe, construit à une époque où les états français et espagnol voulaient développer leurs échanges en passant par les Pyrénées. Après un siècle de vicissitudes, d’arrêts et de reprises du trafic inter-frontalier, la gare finit par tomber à l’abandon pendant au moins 30 ans. La voilà à nouveau resplendissante et entièrement restaurée. Le studio ILMIODESIGN et le designer industriel Andrea Spada ont redonné du lustre à ce monument historique, sans le dénaturer. À notre arrivée dans le village de Canfranc, difficile de manquer la gare qui impose sa masse dans le creux des montagnes. Le grand hall des passagers est devenu le lobby de réception de l’hôtel, immense, resplendissant de lumière. Le personnel de l’accueil nous reçoit dans des costumes verts. Ils rappelent les uniformes des employés de chemin de fer. Ils ont été créés spécialement pour l’hôtel par le créateur aragonais Nacho Lamar.

    Service haut de gamme

    Un valet nous mène à notre chambre qui porte le numéro 101. Elle est plutôt grande, haute sous plafond, décorée de bois clair et d’autres nuances agréables de vert. La vue extérieure porte sur les montagnes. Elles forment ici un mur naturel des deux côtés de cette vallée profonde. Au rez-de-chaussée nous profitons d’un temps de repos au spa, dans sa belle piscine allongée. Et quand vient le soir, direction le bar. L’extrémité de l’aile nord correspond à un espace salon aux tonalités bleutées et orangées baptisé « la bibliothèque ». C’est le bar à cocktails, où un mixologue nous prépare deux créations douces et acidulées qui nous mettent en appétit.

    Une gastronomie remarquable

    Restaurant gare de CanfrancL’hôtel a la chance d’avoir trois restaurants. Le Canfranc Express est étoilé au Michelin. Il est situé dans un ancien wagon, tout comme le 1928 qui sert de la cuisine d’inspiration française. Le soir de notre passage nous dînons à l’International. Sa carte aligne des spécialités plutôt locales. Après quelques croquettes de jambon au lait frais, nous tentons un salmorejo de tomates saupoudré de copeaux de jambon ibérique, puis un merlu confit accompagné de piquillos et d’un consommé d’agneau aux poivrons. Ce repas agréable nous donne un petit aperçu des possibilités de la cuisine aragonaise. Puis nous filons nous coucher dans cet hôtel unique en son genre, perdu quelque part dans le nord de l’Espagne, dans la célèbre gare de Canfranc.

    www.barcelo.com

    Texte: Lucas Lahargoue
    Photos: Manolo Yllera

  • Mandarin Oriental Taipei

    Mandarin Oriental Taipei

    Un quartier tranquille. Un long boulevard planté de hauts arbres feuillus. C’est ici, sur Dunhua North Road, qu’est bâti le Mandarin Oriental Taipei. À le voir de l’extérieur on dirait un édifice ancien mais l’hôtel a dix ans à peine. Dans le hall d’entrée, le grand lustre de 1400 kilos impressionne. Il est l’oeuvre de la designer tchèque Tafana Dvorakova. Et puis tout autour, le marbre blanc et les lignes de chrome donnent un côté clinquant à ce lobby et aux couloirs qui mènent aux ascenseurs.

    Chambre Mandarin Oriental TaipeiDe très grandes chambres

    Même sensation de brillance dans notre suite, une city deluxe. L’hôtel est connu pour offrir les plus grandes chambres de Taipei ; pas manqué, la nôtre s’étend sur 86m2 ! Une fois installés, direction le spa, non pas pour suivre un traitement mais pour nager. Il est relié à une belle piscine extérieure mais chauffée, de vingt mètres de long. C’est le spot idéal pour évacuer la fatigue du voyage et se remettre en forme avant d’arpenter la ville. Une station de métro est toute proche. Elle permet de relier en quelques minutes les principaux points d’intérêt de la ville comme le mémorial de Tchang Kai-Chek, la fameuse tour 101 ou encore le temple de Dalongdong Baoan. Le marché de nuit de Raohe street est tout proche mais nous rentrons dîner à l’hôtel.

    Mandarin Oriental Taipei restaurantUne table étoilée

    Le restaurant chinois Ya Ge nous attend. Il détient une étoile Michelin depuis six ans. Cheng Kwok-Hung dirige les opérations. Ce chef hong kongais a pris les rennes des cuisines en juin 2023. Le menu signature qu’il propose comprend du homard braisé à la sauce XO, des ormeaux japonais de Yoshihama ou encore des nids d’hirondelles à la crème d’amande. Des plats d’un grand raffinement qui donnent à goûter la quintessence de la cuisine chinoise.

    >>> mandarinoriental.com

    Mandarin Oriental Taipei Piscine

    Lucas Lahargoue

  • Hotel Supetar

    Hotel Supetar

    Sud de Dubrovnik. La petite ville de Cavtat occupe une péninsule bordée par les eaux tranquilles de l’Adriatique. L’hotel Supetar est une adresse discrète, située au bord de l’eau. À l’intérieur de cette ancienne villa privée des années 1920, seize chambres seulement, spacieuses et élégantes, conçues dans un style méditerranéen unique. Récemment rénové, il profite désormais d’un programme d’exposition d’artistes locaux baptisé « projet SupetART ». Cet été, la peintre Romana Milutin Fabris, le photographe Miho Skvrce ou la sculptrice Iris Lobas Kukavicic ont déjà été exposés. Tous sont croates, ou même de Dubrovnik. Tous portent un regard différent sur leur ville, leur région et sur son histoire. L’hotel Supetar se fait alors écrin de ces œuvres diverses et variées, grâce à la volonté du groupe Adriatic Luxury Hotels de promouvoir l’art et soutenir la communauté artistique locale.

    Deluxe Room

    >>> adriaticluxuryhotels.com