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Auteur/autrice : lucas
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Splendido, A Belmond Hotel
Plus qu’un hôtel, c’est une légende. Perché sur les hauteurs de Portofino, le Splendido n’en finit pas de rayonner parmi les plus belles adresses de la Méditerranée.
Après avoir parcouru la belle route côtière qui mène au petit port ligure, il nous reste à grimper à flanc de colline, à travers un jardin luxuriant, pour atteindre l’entrée de ce long bâtiment aux couleurs chaudes. Dès la réception et les salons du rez-de-chaussée, les portraits des hôtes les plus illustres de l’hôtel impressionnent. Lauren Bacall, Humphrey Bogart, Ava Gardner ou encore Clark Gable sont descendus au Splendido. Plus près de nous, Tom Hanks ou Madonna sont passés dans les murs de cet ancien monastère du XVIᵉ siècle reconverti en hôtel en 1901, et devenu un étendard du glamour à l’italienne.
Notre chambre, la Junior Suite 481, est baignée de lumière grâce à la décoration majoritairement blanche. Rien de contemporain ici ; le mobilier est d’un style classique, sobre, mais parfaitement élégant. Ce qui marque est avant tout la vue depuis nos deux balcons qui dévoilent un beau panorama sur l’extrémité de la péninsule de Portofino qui se dresse en face. Elle est hérissée de pins et surmontée d’un château du XVIᵉ siècle. Après une douce errance dans les jardins flamboyants de l’hôtel et un bain au soleil couchant dans la grande piscine d’eau de mer, nous nous installons à la table du restaurant la Terrazza. Au programme : un dîner face aux lumières scintillantes du village en contrebas. Le chef Corrado Corti nous y concocte des plats parfaitement exécutés, d’inspiration purement italienne. Parmi eux, de merveilleuses trofie al pesto, ces pâtes fondantes au basilic, spécialité absolue de la Ligurie. Le lendemain, au réveil, la lumière éclaire petit à petit les pinèdes et la mer que l’on aperçoit depuis notre lit. Pas étonnant que certains classements répertorient carrément le Splendido parmi les 100 plus beaux hôtels au monde.
Lucas Lahargoue
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Amanoi
Difficile de faire plus nature. À une heure de route au sud de Nha Trang, sur la côte sud du Vietnam, nous pénétrons dans le parc national de Núi Chúa.
Depuis 2013, l’Amanoi occupe 42 hectares sur le littoral du parc. Du portail d’entrée jusqu’au bâtiment principal, nous roulons à travers des collines habillées d’une végétation basse et épaisse. L’hôtel est immergé dans ce paysage si vert, et qui ondule jusqu’à la mer. Neuf pavillons, vingt villas et six résidences sont éparpillées dans ce décor sauvage. Toutes ont été dessinées par Jean-Michel Gathy comme des maisons traditionnelles avec des touches d’élégance contemporaine. Notre villa est la n°28, avec sa longue piscine extérieure et sa pleine vue sur les montagnes. À l’intérieur, une seule grande pièce est centrée sur un salon qui sépare le lit d’un côté et l’espace salle de bain de l’autre. L’importance du bois et des grandes ouvertures sur la nature donnent un fort sentiment de respiration.
Même chose dans le pavillon principal de dressé sur une hauteur. Lui aussi a été dessiné par le célèbre architecte belge. Il est ouvert aux quatre vents et domine l’ensemble de l’hôtel. C’est ici que nous déjeunons le matin, face à la mer de Chine. Ici aussi que nous dînons une cuisine vietnamienne pure, l’une des plus saines au monde, à base de riz, d’épices, de légumes et de poissons fraichement pêchés dans les environs. Mais pour aller plus loin sur l’échelle du bien-être, direction le spa. C’est ici qu’Aman déploie sa signature. Nous profitons d’un soin spécial dans l’une des deux villas-spa privées. Gommage au sel, massage au miel puis à la boue, et chaude flagellation avec des feuilles de chêne séchées sont au programme. Un traitement du corps entier dans un cadre d’une pureté unique, en plein cœur de la forêt. Après une telle expérience holistique, il ne nous reste qu’à remonter au sommet de l’hôtel. Au pied du pavillon principal se trouve une magnifique piscine panoramique qui n’appelle qu’à la relaxation. Seuls au bord de ce miroir d’eau à débordement, nous observons le large. D’ici, le panorama porte sur tout le littoral fait d’à-pics qui dégringolent dans les vagues. L’un des plus beaux belvédères sur la Mer de Chine.
Lucas Lahargoue







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Hôtel Mont-Blanc
C’est un hôtel mythique. Aussi célèbre que le Mont-Blanc lui-même ! Il est planté en plein cœur de Chamonix depuis 1849. Propriété du groupe H8 Collection depuis quelques années, il est le gardien des secrets de la vallée et entretient le souvenir de tous les aristocrates passés dans ses murs au cours du XIXᵉ siècle.
À le voir de l’extérieur est toujours bien dressé, tout en hauteur, derrière la mairie et l’église, mais surtout face au toit de l’Europe. D’ailleurs, la plupart des chambres donnant sur la façade sud offrent une vue superbe sur le Mont-Blanc. C’est le cas de la nôtre, la Junior Suite n°15, qui est face aux montagnes et dont le long balcon surplombe aussi la piscine fumante. L’espace chambre est enveloppé de bois clair alors que la salle de bain est toute blanche et brille presque dès que les rayons de soleil pénètrent à travers le store ajouré. Pour rejoindre les parties communes, on emprunte le bel escalier art déco protégé par une rampe en fer forgé et qui s’enroule autour d’un lustre fait de nombreux globes lumineux. C’est la colonne vertébrale de l’hôtel. Il mène à la réception, au salon d’accueil et au restaurant.
L’ensemble a été rénové en 2013 sous le regard de Sybille de Margerie. L’architecte d’intérieur y a mis une touche de modernité, et a distillé des couleurs vives qui rehaussent l’ensemble dans ce décor si blanc en hiver et plutôt vert en été. Le restaurant Le Matafan, parlons-en justement. Un déjeuner nous y est servi sous la verrière en bord de piscine. Mickey Bourdillat officie en cuisine. Le chef vogue entre des plats inspirés des vallées alpines françaises, mais aussi du Val d’Aoste voisin, ou de la Méditerranée plus lointaine. Dans notre assiette ce jour-là défilent un caviar osciètre sur œuf mollet et poireaux, puis un pavé de cerf rôti accompagné d’une sauce poivrade et de poire pochées au vin chaud. Enfin un crémeux citron-meringue-pamplemousse. L’ensemble est généreux et bien assaisonné. Des plats idéals pour un séjour en montagne, faits à base de produits de qualité dont la plupart viennent des environs.
Enfin, l’expérience ultime de l’hôtel est de s’offrir une séance au spa Clarins. Sur 250 m² on trouve dans ce spa une salle de fitness, un hammam, un sauna, une douche expérience et une douche nordique. La carte de soins n’est pas infinie, mais précise dans tout ce qu’elle propose. Il y a du massage classique, du massage équilibre aux huiles essentielles, du gommage tonic sucré-salé, ou même un soin homme énergisant pour une peau du visage presque neuve. Passer un moment ici achève de nous revitaliser lors de ce séjour au pied des montagnes. De quoi nous donner envie de revenir une fois encore tutoyer les sommets.
Lucas Lahargoue

Photos : Elodie Leneuveu
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Hilton Vienna Park
Quoi de plus agréable que de visiter Vienne en marchant ? Pour se faire, un hôtel situé au cœur de la ville, à quelques pas seulement des principales attractions touristiques, est un atout certain. C’est ce que propose le Hilton Vienna Park, et c’est incontestablement ce qui fait sa force.
À seulement 16 minutes de l’aéroport grâce au City Airport Train (CAT), le Hilton Vienna Park est aussi à moins de 10 minutes à pied de la superbe Cathédrale St Étienne et des plus beaux immeubles baroques du centre historique. Avec son imposante façade donnant sur Stadtpark – un agréable jardin ponctué de larges pièces d’eau – l’hôtel comprend des chambres spacieuses et modernes adaptées aux besoins de chacun… Du couple en lune de miel à la famille avec enfants en passant par les sportifs en manque d’entrainement. Car, outre la grande salle de gym et son hammam aux installations dernier cri, certaines chambres sont directement équipées d’un banc de musculation et d’un vélo d’appartement. De quoi entretenir son corps tout en contemplant les mouvements de la ville. Autre atout de taille, le Hilton Vienna Park a profité du confinement pour faire peau neuve. Rénové du sol au plafond, sa nouvelle décoration aux tons chauds inspirée par les artistes de la Sécession est du plus bel effet. Bois, dorures et marbre blanc se mélangent à la perfection, sans jamais tomber dans un luxe ostentatoire de mauvais goût. Le lobby, auréolé d’une large verrière zénithale, procure une agréable sensation d’espace et de clarté. Il permet d’accéder à deux restaurants aux styles bien distincts. D’un côté, le Lenz et se carte contemporaine plutôt haut de gamme. De l’autre, le Sellency et ses délicieuses petites collations street food, de quoi se restaurer rapidement dans un décor toujours agréable et chaleureux. Aux beaux jours, une belle terrasse permet de déjeuner au premier étage de l’hôtel, avec vue sur le parc. À noter également le virage éco-responsable entamé par l’hôtel. Plus aucune bouteille d’eau en plastique dans les chambres ! Celles-ci ont été remplacées par de jolies petites gourdes en verre à l’effigie de la marque, qu’il suffit de remplir au robinet avant de partir en balade ou de se coucher.
Nicolas Anetson

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Un printemps maltais
Ce n’est pas qu’une île. Flottant entre la Sicile et la Tunisie, Malte est un archipel de trois îles dont chacune a son âme, son atmosphère et ses paysages propres. Jetons un œil sur cette destination méditerranéenne où le printemps est déjà bien installé, à moins de trois heures de vol de notre Hexagone.
Texte & Photos: Lucas Lahargoue

Tout commence à La Valette. La capitale maltaise irradie sous un soleil permanent qui illumine les bâtiments de pierre blonde. On rentre dans la ville par une majestueuse porte, sorte d’échancrure contemporaine dans les remparts historiques. Juste derrière, la nouveau parlement du pays est dans le même style. Renzo Piano a conçu cet ensemble inauguré en 2015. L’architecte italien a réussi à mêler l’ancien et le nouveau, le passé et le présent pour faire de La Valette une ville bien ancrée dans son temps. Ensuite, il faut s’enfoncer dans le cœur de la ville pour mieux la comprendre. Ses rues sont longues, et parfaitement droites. Toutes se croisent en angles droits, montent et descendent aussi sec, et se terminent toujours au bord de la mer. Sur les façades, les balcons couverts traditionnels maltais sont en bois sculpté et revêtent chacun des couleurs différentes. On croise ça et là des petites palais ou hôtels particuliers hérités de l’époque où La Valette était la capitale du fameux Ordre de St-Jean de Jérusalem et de Rhodes et…de Malte.

Tout au long de l’Histoire, cette ville a été disputée. Bâtie sur un éperon rocheux qui s’avance dans la Méditerranée, elle est ceinturée de remparts et de forts qui ont assuré sa défense pendant des siècles. Toutes les côtes de Malte sont même hérissées de tours érigées la plupart au XVIIème siècle. Plus fou encore, l’île principale de l’archipel est même séparée en deux par une barrière défensive de 12 kilomètres de long. Cette « Grande muraille de Malte » a été construite lors de la présence anglaise à la fin du XIXème siècle, sur une faille naturelle, pour protéger le sud de l’île plus peuplé que le nord. Aujourd’hui cette « Victoria Line » baptisée du nom de la grande reine est toujours visible à certains endroits au centre de Malte. Autour du village de Binġemma, on peut partir en randonnée dans un décor de garrigue ponctué ça et là par de long murs fortifiés et quelques bunkers abandonnés sur lesquels la végétation a repris ses droits. Une balade originale sans jamais perdre de vue la mer qui apparaît toujours au loin.

LA VIE DOUCE A GOZO
Au nord de Malte, la deuxième grande île de l’archipel respire les charmes d’une vie tranquille, loin de la frénésie de sa voisine. En trente petites minutes de bateau, on passe de l’une à l’autre comme on reculerait un peu dans le temps. Au centre de Gozo, la ville de Victoria est surmontée d’une belle citadelle majestueuse. Depuis son chemin de ronde, on profite d’une bonne vue panoramique sur presque toute l’île. On remarque les routes qui filent à travers les champs séparés par des haies de figuiers de barbarie. L’agriculture est toujours majoritaire ici, malgré le terrain parfois cahoteux ou accidenté. Comme Malte, Gozo est née d’une fracture de la croûte terrestre. Au sud, le littoral de l’île est marqué par de hautes falaises. La société Gozo Adventures propose des balades accompagnées pour découvrir et comprendre ces impressionnants à-pics rocheux qui tombent droit dans la mer sur près de 120 mètres de hauteur. Mieux encore, des sorties d’escalade sont organisées pour vivre quelques frissons sur ces murs de calcaires grandioses. Un moyen de voir Gozo autrement, en étant suspendu à sa beauté naturelle.

UNE DOSE DE TURQUOISE
Entre Malte et Gozo, un troisième confetti vient compléter l’archipel. Comino est ce petit paradis de nature encore sauvage qui émerge entre les deux grandes îles. Trois habitants vivent à l’année sur ce caillou ondulant de 3 petits kilomètres carrés, où l’on ne vient qu’à la journée. Dès le lever du soleil quelques bateaux écument les grottes qui se cachent dans les petites falaises de l’ouest de l’îlot, avant d’accoster par le Blue Lagoon. Des chemins parcourent Comino. Il suffit de se laisser divaguer à travers le paysage et prendre un peu de hauteur pour admirer les couleurs de ce véritable lagon turquoise, carte postale de rêve qui évoque les tropiques à moins de trois heures de vol de la France.

NOS BONNES ADRESSES MALTAISES
Palais Le Brun
Situé en plein coeur de la Valette, cet hôtel de charme occupe un ancien palais baroque du XVIIème siècle. Mais à l’intérieur, rien n’est trop lourd ni trop chargé. L’ensemble a été rénové à la sauce contemporaine. La déco mêle des touches historiques à des éléments contemporains astucieusement amenés. La suite avec le jacuzzi sur la terrasse est évidemment la plus chouette. Mais sinon l’hôtel a une piscine panoramique avec pleine vue sur la mer. Le tout à des tarifs assez accessibles. A partir de 140€ la nuit.
101 Old Bakery Street, Il-Belt, La Valette.
palaislebrun.comHammett’s Macina
Direction L-Isla, l’une des trois cités qui font face à la Valette, pour s’installe dans ce restaurant protégé au pied d’un mur des remparts de la ville. Ici le chef est français. La carte aligne divers plats d’inspiration orientale et qui font voyager entre le Liban, Chypre ou Israel. Tout est bon, et on déguste sur une terrasse ensoleillée, à quelques mètres du port. Une excellente adresse récemment auréolée d’une assiette Michelin. Ouvert tous les jours de la semaine. Plats à partager autour de 15€.
Triq il-31 ta’ Marzu, Xatt Juan B. Azopardo, L-Isla.
hammettsmacina.comLegligin Wine Bar
Ce restaurant a l’allure d’une taverne à l’ancienne. Facile à repérer grâce à ses volets rouges, on est sûr de goûter ici à la vraie cuisine maltaise. A tester en priorité : le menu dégustation, en six ou sept plats, pour 35€. Le tout s’accompagne de vin…maltais évidemment, que l’on sirote dans ce cadre authentique animé par des notes de musique jazz. Une vraie table sympathique qui porte le nom de l’onomatopée « glouglou » en maltais, et tenue par un francophile. Ouvert tous les jours de 13h à 1h du matin.
119 St-Lucia’s Street, La Valette.Valletta Design Cluster
Le spot est tout neuf. Les anciens abattoirs de La Valette on été transformés récemment en pépinière de start-ups maltaises. Deux vieux édifices parallèles ont été joints par une grande verrière amovible. Les nombreuses salles à l’intérieur sont devenues des bureaux, des open-spaces ou des salles de réunion. Il est possible de visiter cet ensemble architectural contemporain, et surtout d’accéder au joli jardin qui fait office de rooftop. Une bulle de verdure agréable en plein milieu de cette capitale de pierre ocre.
25 Bull Street, Il-Belt, La Valette.
vca.gov.mt/en/valletta-design-clusterY aller
AIR MALTA propose des vols directs depuis Paris (Roissy + Orly), Lyon et Nice.
A partir de 110€ l’Aller-retour.
airmalta.com/fr-frSe renseigner
visitmalta.com/fr -

Banyan Tree AlUla
Ce n’est plus un secret pour personne. Depuis quelques mois, l’Arabie Saoudite fait son entrée dans le concert des grandes destinations touristiques de demain. Premier étendard du Royaume : AlUla. Cette région du nord-ouest de pays est centrée sur la merveilleuse cité nabatéenne d’Hegra. Tout autour, des activités se développent, des visiteurs du monde entier débarquent et des hôtels sortent de terre. Le groupe Accor a pris une belle avance en inaugurant un Banyan Tree à l’automne dernier. Une quarantaine de minutes suffisent pour relier l’aéroport à la vallée d’Ashar où est bâti l’hôtel… ou plutôt le « campement ». Une fois arrivés sur place, nous découvrons une sorte de bivouac haut de gamme. L’agence AW2 est à l’origine de ces 47 magnifiques suites sous tentes, éparpillés au gré des dunes, et protégées par d’impressionnantes falaises. Les architectes français à l’origine du projet on tout fait pour que ces villas de luxe n’en aient pas l’air, et se fondent dans cet environnement rude. La nôtre porte le numéro 304. A l’intérieur, la décoration tourne autour de couleurs chaudes et de thèmes nabatéens finement apposés.. Nous sommes surtout subjugués par la terrasse ombragée grâce aux toiles de tente superposées, et sa vue panoramique sur l’ensemble de la vallée. Nous n’avons q’une envie : y passer des heures, à contempler le paysage fait de dunes blanches et de reliefs orangés. Mais le clou de l’hôtel est la piscine. Il faut d’abord rejoindre le spa en voiturette électrique, puis emprunter un escalier qui grimpe à flanc de rochers. Les architectes n’ont pas souhaité toucher au paysage. Le bassin tout en longueur est littéralement imbriqué dans une faille naturelle de la falaise, à l’image des wadis qui se frayent un chemin entre les rochers lors des jours de pluie. Le site est incroyable, d’une sérénité absolue, et surtout protégé du soleil presque toute la journée. Un chef d’oeuvre d’architecture hôtelière dans une région encore enclavée mais qui ne cherche qu’une chose : entrer dans la lumière. Lucas Lahargoue
banyantree.com/saudi-arabia/alula

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La Borde en Sologne
C’est l’histoire d’une renaissance. Celle d’un château solognot presqu’abandonné, et rendu à la vie par un couple d’entrepreneurs passionnés. « l’un des cousins de mon père possédait ce domaine en mauvais état et souhaitait s’en séparer » explique Anabelle Ubald-Bocquet, nouvelle propriétaire des lieux, à notre arrivée sur le perron de la demeure. Elle et son époux en ont fait un bel hôtel posé dans un écrin de nature proche de Chambord ou de Cheverny, à deux heures de Paris. Nous empruntons le grand escalier au tapis zébré pour atteindre le premier étage et la chambre n°15. A l’intérieur, la déco chinée par Anabelle allie parquet à chevrons, longs rideaux bleus, fauteuil voltaire et papier peint de la maison Pierre Frey qui donnent une ambiance château contemporaine. Les grandes fenêtres s’ouvrent sur le parc qui déploie ses grands arbres juste sous nos yeux. Tout dans la déco de l’hôtel est un alliage de touches actuelles, sur les murs anciens de cette grande maison du milieu XVIIème. Une fois nos valises posées, direction le spa. Il occupe l’ancienne orangerie du château. Les produits Tata Harper sont utilisés pour les soins. Ils sont fabriqués à base de plantes, sans ingrédient synthétique, et sont hautement concentrés en actifs purs. Un choix logique pour un cadre si nature. D’ailleurs, en sortant du spa, nous nous enfonçons dans le parc. Il faut d’abord traverser un grand potager où poussent de belles citrouilles en ce jour d’automne, avant de nous enfoncer peu à peu dans les bois. Des cyclamen blancs et violets tapissent le sol, et parfois un chevreuil apparaît derrière le tronc des plus grands chênes de la propriété. Le soir, il ne nous reste qu’à profiter d’un menu de terroir au restaurant baptisée « mémoire ». Notre nuit promet d’être calme dans ce refuge quatre étoiles immergé en pleine Sologne. L’assurance d’un week-end en forme de grande respiration. LL

Copyright: Erwan Fiquet
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Voyage et cinéma : Objectif aventure !
Voilà un revenant ! Le Festival International du Film d’Aventure est de retour. Il se déroulera au CENTQUATRE-PARIS, dans le 19e, fin janvier 2023. Terres d’Aventure et Grand Nord Grand Large en sont toujours les organisateurs.
L’écrivain voyageur Sylvain Tesson sera le président de cette 5e édition. Il donnera d’ailleurs une conférence intitulée « l’aventure de la vie ». La navigatrice Isabelle Autissier ou l’écrivain Erik Orsenna seront aussi de la partie. Ils présenteront des conférences axées sur le voyage, la découverte ou l’environnement…
40 films programmés
Mais le cœur du Festival International du Film d’Aventure reste sa programmation cinématographique. Cette année, 40 films y seront projetés. Des récits en image sur le Zanskar, l’Alaska, le Kamtchatka ou encore le Panama… Des films d’aventures à découvrir les 27, 28 et 29 à Paris, qui mettront en lumière les femmes exploratrices ! La plupart des projections seront suivies d’un temps d’échange avec le réalisateur ou la réalisatrice. Le festival Objectif Aventure 2023 sera également l’occasion de remettre 6 prix.
Enfin, pour créer une émulsion et développer l’esprit festival, un espace de rencontres baptisé « le Bivouac » va être créé. Pour sa première fois, ce lieu accueillera d’un bar-restaurant, d’une librairie, d’un mur d’escalade et d’expos photos. Un beau week-end d’évasion en perspective, sans même quitter la Capitale !
Bande Annonce du festival Objectif Aventure 2023 from Terres d’Aventure on Vimeo.
Plus d’infos : terdav.com/festival-objectif-aventure
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LUX* Le Morne
Il règne sur le sud de Maurice. Le Morne Brabant est cette montagne, ce roc noir et abrupt qui se dresse au-dessus des eaux turquoise du lagon. À ses pieds, l’hôtel Lux* le Morne est l’une des institutions de la région. Il nous suffit de passer son porche d’entrée pour déjà sentir cette invitation à la douceur de vivre. De la réception, une très belle perspective s’ouvre sur la grande piscine centrale bordée de beaux cocotiers, et sur la plage que l’on aperçoit déjà. L’hôtel n’est pas neuf mais a été rénové et toujours bien entretenu. Les 149 chambres sont éparpillées de part et d’autre du bâtiment principal, dans des maisonnettes alignées le long du bord de mer, et immergées dans une végétation luxuriante. La nôtre est proche de la réception. Située au premier étage, elle s’ouvre sur une terrasse qui nous rapproche de la cime des arbres. À l’intérieur l’atmosphère est très blanche mais pas blafarde ; assez enveloppante grâce au bois omniprésent, et qui nous fait un peu sentir comme dans une cabane contemporaine de luxe. Mais allons voir ailleurs. L’hôtel propose des ballades guidées en vélo. Nous partons à bicyclette explorer les environs en suivant la côte jusqu’au village voisin du Morne. Des enfants jouent sur la jetée, plongent dans l’eau ou pêchent des poissons miniature. La vie coule lentement sur l’île Maurice, loin des problèmes du monde. À l’hôtel aussi la vie est douce, sur la longue plage plantée de cocotiers orientée plein ouest. C’est le spot idéal pour admirer le soleil se coucher sur l’horizon, avec parfois la trace de dauphins qui passent au large. Côté gastronomie, plusieurs tables s’ouvrent à nous pour les dîners. Il y a The Kitchen, le restaurant principal où l’on choisit des plats mauriciens ou d’influences plus internationales. Mais le restaurant East a notre préférence. Suksan Supprasert en est le chef, et nous concocte une cuisine thaïlandaise de haut niveau dans un cadre sombre et chic, avec seulement quelques tables disponibles. L’expérience est assez exclusive, tout comme l’apéritif de Vik. Il fait partie du staff de l’hôtel et propose, sur réservation uniquement, un avant-dîner authentique devant sa petite cabane, au bout de la plage. Sur une table en bois un peu fatiguée on déguste un Ti Punch fait maison et des oursins fraîchement ramassés. La vie simple et authentique comme on la rêve. La vie tropicale pour de vrai.
Lucas Lahargoue

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Glenn Falls House
Envie de quitter New-York le temps d’un week-end ? À deux heures de route au nord de la Grosse Pomme, les Catskills sont ces collines tapissées de forêts denses qui vous évadent l’esprit. La Glenn Falls House est immergée dans cette végétation. Construite en 1880, cette maison a été rénovée afin de monter en gamme et offrir à ses hôtes un service boutique. À l’intérieur de la Glenn Falls House, l’odeur du feu de bois et des bouquets de fleurs séchées vous enveloppe. Les 47 chambres ont toutes une ambiance rétro mais chacune a son caractère unique. Le chef étoilé Joey Elenterio est aux manettes du Trotwood Restaurant dont la carte aligne des classiques de la gastronomie américaine concoctés à partir de produits issus des fermes des alentours. On est ici comme dans une maison de campagne, mais le confort en plus. Une adresse 100 % nature pourtant si proche de Manhattan.

Copyright: Autumn Jordan