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  • Jean-François Piège prend les rênes du Selman Marrakech

    Jean-François Piège prend les rênes du Selman Marrakech

    L’annonce ravira les gourmets habitants ou en voyage au Maroc. Jean-François Piège prend les rênes du Selman Marrakech. Le Palace promet ainsi une expérience culinaire hors-norme à ses hôtes. 

    Les propriétaires du Selman Marrakech, la famille Bennani Smires ont, semble-t-il, réalisé le rêve du grand-père : que sa lignée laisse une empreinte dans sa ville natale, Marrakech. C’est en 2005 qu’Abdeslam Bennani Smires, collectionneur de pur-sang arabes et diplômé de l’école hôtelière de Lausanne, imagine Selman. Un lieu d’hospitalité extraordinaire portant le nom de la lignée prestigieuse de ses étalons.

    Un palace aux allures de palais

    Aujourd’hui, cet écrin de luxe créé par le célèbre architecte décorateur Jacques Garcia est une escale intemporelle au cœur de Marrakech. Le 5* est un véritable palace aux allures de palais arabo-mauresque. Les 50 chambres, 5 suites et 5 villas privées s’articulent autour d’un jardin merveilleux. Celui-ci accueille par ailleurs les écuries et 5 paddocks où les chevaux d’Abdeslam évoluent librement.

    Aussi, le Selman est l’un des six hôtels de luxe à abriter un Chenot Spa. Véritable temple du bien-être unique au Maroc, ce Spa vous permet de découvrir la célèbre Méthode Chenot, centrée sur la détoxification.

     

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    La quintessence de la gastronomie française

    En 2024, Jean-François Piège prend les rênes du Selman Marrakech. De quoi permettre aux hôtes de vivre une nouvelle expérience de l’excellence au sein de l’hôtel 5 étoiles. Dans un communiqué de presse, le chef français star a déclaré :

    « C’est avec une joie non dissimulée et un immense honneur que, dès le printemps 2024, je rejoindrai l’hôtel Selmain Marrakech (…) Ensemble, nous redéfinirons les espaces dédiés à la table… » Le chef a décrit son nouveau lieu de travail comme un endroit avec « un supplément d’âme ».

    En décembre 2023, Jean-François Piège a concoté un menu Avant-Première. Les hôtes du Selman ont ainsi pu découvrir sa cuisine pour les fêtes. Terrine de foie gras de canard grillée au feu de bois, bœuf Wagyu, thon rouge de Méditerranée, soufflé chaud aux écorces d’agrumes… Des beaux produits travaillés avec finesse, ou la quintessence de la gastronomie française. Désormais, il faut patienter jusqu’au printemps pour découvrir les nouvelles identités culinaires du Selman Marrakech !

    À partir de 623 € la nuit
    (les prix varient selon les saisons)
    Site internet

    Clotilde BOUDET

  • Naraé Kim devient la « Pâtissière de l’année 2024 »

    Naraé Kim devient la « Pâtissière de l’année 2024 »

    Le Gault & Millau a tranché : Naraé Kim devient la « Pâtissière de l’année 2024 ». Une consécration pour la cheffe pâtissière du Park Hyatt Paris-Vendôme. 

    La cheffe pâtissière du Park Hyatt Paris-Vendôme, Naraé Kim se souviendra longtemps de ce lundi 6 novembre 2023. Elle qui rêvait de devenir pâtissière et de travailler en France, devient la « Pâtissière de l’année 2024 » selon le Gault & Millau. Un prestigieux trophée qui récompense le parcours, l’ambition et le talent de cette jeune cheffe coréenne.

    Amoureuse de la Ville Lumière

    Naraé Kim a découvert la pâtisserie à 15 ans, lorsqu’elle intègre l’académie de pâtisserie de sa ville natale, Dangjin, en Corée du Sud. Elle fait ensuite des études de nutrition à l’université d’Ansan, tout en rêvant de la France. Cette grande amoureuse de la France s’est donnée un objectif : rejoindre les cuisines d’un palace parisien. Dix années de voyages au service du groupe Hyatt et une première expérience française auprès du Chef Yannick Alléno, l’année 2021 voit son rêve se concrétiser. Elle intègre alors l’équipe du chef Jean-François Rouquette comme cheffe pâtissière de l’hôtel 5* Park Hyatt Paris-Vendôme (75002).

    Deux ans plus tard, sa détermination paye, le Gault & Millau salue son talent. Naraé Kim devient la « Pâtissière de l’année 2024 ». Sa pâtisserie est une véritable mise en lumière technique et gourmande de produits bruts et sains. La cheffe s’attache à sublimer les sensations du nez et du palais, toujours avec originalité et subtilité. Pour goûter ses créations, qui comptent parmi les meilleures pâtisseries de Paris, rendez-vous au restaurant étoilé Pur’ de Jean-François Rouquette et au Café Jeanne !

    Dessert à la carte du Pur’ : 32 €
    Brunch au café Jeanne : 140 €
    5 Rue de la Paix, 75002 Paris

    Photos des pâtisseries : © Bernhard Winkelmann
    Visuel de Une : © Studio Unfolded
    Clotilde BOUDET

  • Montijo, la cave à manger des Batignolles

    Montijo, la cave à manger des Batignolles

    Un vent espagnol souffle sur le 17ᵉ arrondissement de Paris ! Montijo, la cave à manger des Batignolles, donne rendez-vous aux bons vivants dans un cadre chaleureux, entre le bar à vin et la bodega.

    Le quartier des Batignolles se met à l’heure espagnole avec l’ouverture de Montijo, une bodega / cave à manger. Du lundi au dimanche, on s’y attable pour déguster des vins naturels associés avec des spécialités hispaniques ou méditerranéens.

     

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    Un hommage impérial dans l’assiette

    Dans les assiettes du Montijo, la cave à manger des Batignolles, hommage est rendu à Eugénie de Montijo. En effet, la 19ᵉ comtesse de Teba et dernière impératrice française s’appelait en réalité María Eugenia Ignacia Agustina de Palafox y Kirkpatrick. L’épouse de Napoléon III est née à Grenade, en 1826. Des origines espagnoles qui ont inspiré le menu de la nouvelle adresse parisienne.

    Décoré par Katya Goncharova, le lieu mêle les codes du bistrot parisien à l’esprit d’une haciendra (une exploitation agricole). La lumière rentre dans Montijo par de grandes baies vitrées. Une véranda végétalisée amène la verdure à l’intérieur, faisant écho au mobilier en rotin. Ici, il n’y a pas que le vin qui est naturel. Les matériaux naturels ont aussi mis en avant ! Les arches sont, quant à elles, un hommage à l’architecture arabo-andalouse.

    Un lieu de rencontre, d’échanges et d’exposition

    On s’installe au Montijo et on se laisse guider par le sommelier de la maison. Choisir cette adresse conviviale du 17ᵉ arrondissement vous donne l’occasion de découvrir les cépages espagnols en dégustant un pan con tomate ou des gambas aux agrumes… Et ça n’est pas tout ! Au 167 rue de Rome, le Montijo fait le pari de stimuler vos papilles ET vos pupilles.

    En effet, des œuvres innovantes habillent les murs de la cave à manger. Leur particularité ? Elles ont été réalisées à partir du générateur d’images par intelligence artificielle DALL-E*. De l’art créé par l’IA donc, mais aussi, à l’avenir, des vernissages et des soirées autours des Arts créatifs. Ce n’est pas tout, Montijo prévoit également de proposer des Masterclass autour du vin et d’organiser des brunchs artistiques.

     

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    Pour résumer, c’est donc une adresse gourmande, un lieu de rencontre, d’échanges et d’exposition. Une bonne adresse parisienne comme on les aime !

    Infos : 167 Rue de Rome, 75017 Paris
    Du lundi au dimanche, de 12 h à 00 h.
    Formule déjeuner – du lundi au vendredi – à 23 € 

    Site Web
    Clotilde BOUDET

  • Un aller-retour en Thaïlande

    Un aller-retour en Thaïlande

    C’est un des lieux d’Asie les plus visités, et tous ceux qui s’y sont rendus savent pourquoi. La Thaïlande, pays du sourire par excellence, offre bien des expériences à ne pas manquer, l’une d’elle ? La cuisine ! Cette semaine, Paris devient Bangkok, mais pas que…

    La cuisine « thaï » est une des plus réputées du continent asiatique (voire du monde ?). Il faut dire qu’elle est variée, inspirée de l’Inde, de la Birmanie et de la Chine. Des plats généreux, avec des saveurs qu’on ne retrouve nulle part ailleurs. Si elle est, sur place, extrêmement bon marché, il existe, disséminés à Paris, des restaurants thaïlandais pour toutes les bourses. Voyager Ici & Ailleurs vous emmène dans un des meilleurs de la capitale, qui promet de laisser à vos yeux et vos papilles, un souvenir impérissable.

    Rendez-vous pris au Blue Elephant, rue de la Roquette (75011). Face à la devanture, impossible de deviner ce qui vous attend à l’intérieur… Une large vitre occultée de blanc, le logo bien visible (un éléphant bleu), le nom du restaurant écrit en lettres dorées et puis l’entrée, exiguë, avec des touches de bois, des sculptures de reptiles, des fleurs… On ne peut pas passer à coté du « mur des célébrités », où posent, à côté du chef Chang Mulijan, James Cameron (entre autres) et Vladimir Poutine. 

    © Clotilde Boudet

    Ce qui marque en premier, ce sont les sourires. Ils sont caractéristiques des thaïlandais et ceux qui vous accueillent au Blue Elephant n’ont visiblement pas laissé l’ambiance du métro parisien pervertir le leur. La lumière est tamisée, un gros bouquet coloré illumine l’accueil, on devine quelques plantes, des poutres apparentes… Un seul mot pour décrire le lieu : chaleureux.

    Et puis vous voilà au coeur de la jungle thaïlandaise, sur l’île de Koh Lanta, tant la verdure est abondante dans ce restaurant. Ou bien peut-être est-ce Sukhothai, à en juger par les statues divines accrochées ça et là. Quoi que les larges murs de bambous font penser à un village authentique et reculé de Phuket… Et ce pont en bois, avec cette paroi rocheuse ruisselante, au milieu de la salle principale, nous laisse un instant rêver être à Kanchanaburi… Bref, bienvenue en Thaïlande, pays de la sérénité (malgré les 250 couverts répartis en plusieurs salles et mezzanine, le lieu est très intime) où le sourire est une forme de langage. Et tout ça à deux pas de la place de la Bastille.

    © Clotilde Boudet


    Il y a tant de choix sur la carte (des recettes traditionnelles et d’autres, plus modernes), des plats  aux noms exotiques qu’on voudrait tous goûter (ou redécouvrir)… Le mieux reste de se faire plaisir avec un Menu Royal (48 €) constitué d’un assortiment de mets faits à base de produits de qualité. 5 petites entrées, 5 portions de plats différents accompagnés d’une portion de riz, et en dessert, une assiette de fruits. Pour les gourmands (si tenté que vous ayez déjà réussi à finir tout ça), la soupe, « tom yam khung » aux crevettes géantes et citronnelle ou « tom khan kai » au poulet et noix de coco, est en supplément.

    Menu Royal (les plats) + Brochettes sauce saté © Clotilde Boudet

    Nos coups de coeurs ? Le « pla samrod », du poisson frit servi avec une sauce légèrement pimentée aux oignons et poivrons. Les brochettes de poulet au saté sont à tomber par terre (et les adeptes savent comme il est dur de trouver de la bonne sauce saté dans les restaurants asiatique). Quant aux plats à la carte, le « pla neung manao », un bar entier poché au citron vert et à la citronnelle, recette populaire du Nord-est du pays et la « laab ped », salade de magret de canard à la mandarine, sont terriblement appétissants.

    Si vous êtes végétarien, vous succomberez au « himmapan » de la simili-carné frit, noix de cajou, ananas frais et maïs nain. 

    Magret de canard à la mandarine, citron vert, tamarin, litchi, sucre de palme et coriandre. © Blue Elephant


    Bref, chaque bouchée est un émerveillement qui s’ajoute au plaisir d’un service impeccable, dans un lieu insolite et romantique.
    Rappelez-vous cependant d’une chose : si ce repas vous a donné envie de voyager en Thaïlande, « mai phet » signifie « sans piment », et vous risquez d’avoir à l’utiliser…

    • Menu midi: de 14,80 € à 27 €
    • Menu soir : de 48 € à 59 €
    • A la carte : plats de 24 € à 32 €

    Les infos pratiques

    • Téléphone : 01 47 00 42 00
    • Site web : https://www.blueelephant.com/
    • Adresse : 43-45 Rue de la Roquette, 75011 Paris
  • Les Belles Etapes du Tour de France : Paris 

    Les Belles Etapes du Tour de France : Paris 

    Plus précisément, les Champs Elysées ! C’est sur cette avenue mythique du VIII ème arrondissement de Paris, créée en 1670, qu’a pris fin,  dimanche 29 juillet, le Tour de France 2018. Après avoir parcourus 3351 kilomètres, c’est sur la plus belle avenue du monde, longue de presque 2 kilomètres, que les coureurs du Tour ont achevé leur périple. L’avenue relie la place de la Concorde à la place Charles-de-Gaulle.

    Après vous avoir fait découvrir 6 villes étapes superbes (parmi tant d’autres), nous voici arriver au bout de notre série des Belles Etapes du Tour de France !

    L’info insolite : L’avenue tire son nom du lieu des Enfers où les âmes vertueuses trouvaient le repos dans les mythologies grecque et romaine. Autre fait étonnant, le soleil ne se couche pile dans l’axe des Champs Elysées que deux fois par ans. Aux alentours du 10 mai et du 1er août. L’astre descend alors dans le ciel pour arriver, rougeoyant, juste sous l’Arche de Triomphe. Un spectacle superbe !

    L’atout majeur : A son extrémité ouest se dresse l’Arc de Triomphe, justement. Un monument construit en 1836, sous Napoléon I er, par l’architecte Jean-François Chalgrin. À ses pieds se trouve la tombe du Soldat inconnu, inhumé en 1921, et qui symbolise les victimes de la Première Guerre mondiale. La flamme du souvenir qui se trouve entre ses quatre socles est ravivée chaque soir à 18h30, par des associations d’anciens combattants ou de victimes de guerre.

    Les choses à voir : La grande roue de Concorde, c’est fini ! Mais la Place conserve un charme certain, qui vaut le coup d’oeil surtout la nuit tombée, éclairée par les phrases nombreux des voitures. Passez devant l’hôtel de la Païva, au numéro 25. C’est un des plus vieux hôtel particulier de l’avenue, entre 1856 et 1866 par l’architecte Pierre Manguin. Il constitue l’un des meilleurs exemples bien conservés d’architecture privée du Second Empire. Mais sur les Champs, le maître mot c’est avant tout le shopping ! Luxe, prêt à porté, concessionnaires de voiture, parfumerie…  Parfois dans un décor magnifique, comme au numéro 78, sous les Arcades. Bref comme chantait Joe Dassin : « Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées »

    Se divertir : Le célèbre cabaret Lido, ouvert en 1946, a commencé à se faire un nom lors de la Belle Epoque. Notamment grâce à sa décoration vénitienne et sa plage. Aujourd’hui , l’établissement propose deux spectacles par jour, qui rendent hommage à Paris dans ce qu’il a de plus essentiel et vibrant : son amour de l’art, du fantasque et de la beauté. Édith Piaf, Laurel et Hardy ou encore Dalida, se sont produits sur sa scène. En profitant d’un dîner, laissez vous envoûter par le charme des danseuses de la très sexy troupe des Bluebell Girls, avec leurs plumes et leurs nuées de paillettes… Ou par tous les autres artistes qui se produisent au Lido. Ils rendent tous merveilleusement bien hommage à la ville lumière. (116 bis Avenue des Champs Elysées, 75008 Paris ; 01.40.76.56.10 ; à partir de 130 €)

    Une spécialité : Sur les Champs Elysées, vous pouvez déguster une des spécialités les plus gourmandes et délicates de Paris : le macaron ! Et quel meilleur endroit pour cela que Ladurée ? Si les petits gâteux rond feront frissonner vos papilles de plaisirs, le spectacle est aussi au menu du restaurant et dans le design des lieux. Au rez-de-chaussée, la verrière Eiffel et la terrasse offrent une vue idéale sur l’avenue. Le bar est enchanteur, tout comme les différents salons du premier étage, dédiés aux égéries de l’époque. Le tout s’inspire du style du Second Empire et est magnifiquement réalisé par le décorateur Jacques Garcia. (75 avenue des Champs Elysées, 75008 Paris ; 01.85.56.28.41 ; 2,60 € le macaron ; Menu complet à 42 €)

    Où dormir : Dormir sur la plus belle avenue du monde, c’est s’assurer une expérience de luxe inégalée. L’hôtel 5 étoiles Marriott incarne à la perfection l’élégance parisien. 3 restaurants, un centre de fitness, une terrasse privée et un bar, où vous pouvez déguster de délicieux cocktails sous une immense verrière… Rien n’est trop beau pour les Champs Elysées. Dans vos chambres vous attendent lit king size et salle de bain en marbre, dans une décoration sobre et raffinée. (70 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris ; 01.53.93.55.00 ; à partir de 482 € la nuit)

    Où manger : Entrez dans le Copenhague, et vous voilà loin du tumulte des Champs. C’est le restaurant de la mythique Maison du Danemark. C’est le seul de l’avenue à avoir une étoile au guide Michelin ! Vous entrez dans un espace chaleureux, accueillant, à la décoration élégante et épurée typiquement nordique. La carte est signée Andreas Møller, jeune et talentueux chef danois. A la carte, du poisson, évidemment, mais surtout des produits frais ! Le poisson est assuré de mettre moins de 10h pour arriver de la Bretagne, où il est pêché par les frères Jago, à votre assiette. Des mets d’exceptions, travaillés avec finesse. (142, Avenue des Champs-Elysées,  75008 Paris ; 01.44.13.86.26 ; Menu déjeuner à 55 €)