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La Borde en Sologne

La Borde en Sologne

La Borde en Sologne 1024 683 VIEA

C’est l’histoire d’une renaissance. Celle d’un château solognot presqu’abandonné, et rendu à la vie par un couple d’entrepreneurs passionnés. « l’un des cousins de mon père possédait ce domaine en mauvais état et souhaitait s’en séparer » explique Anabelle Ubald-Bocquet, nouvelle propriétaire des lieux, à notre arrivée sur le perron de la demeure. Elle et son époux en ont fait un bel hôtel posé dans un écrin de nature proche de Chambord ou de Cheverny, à deux heures de Paris. Nous empruntons le grand escalier au tapis zébré pour atteindre le premier étage et la chambre n°15. A l’intérieur, la déco chinée par Anabelle allie parquet à chevrons, longs rideaux bleus, fauteuil voltaire et papier peint de la maison Pierre Frey qui donnent une ambiance château contemporaine. Les grandes fenêtres s’ouvrent sur le parc qui déploie ses grands arbres juste sous nos yeux. Tout dans la déco de l’hôtel est un alliage de touches actuelles, sur les murs anciens de cette grande maison du milieu XVIIème. Une fois nos valises posées, direction le spa. Il occupe l’ancienne orangerie du château. Les produits Tata Harper sont utilisés pour les soins. Ils sont fabriqués à base de plantes, sans ingrédient synthétique, et sont hautement concentrés en actifs purs. Un choix logique pour un cadre si nature. D’ailleurs, en sortant du spa, nous nous enfonçons dans le parc. Il faut d’abord traverser un grand potager où poussent de belles citrouilles en ce jour d’automne, avant de nous enfoncer peu à peu dans les bois. Des cyclamen blancs et violets tapissent le sol, et parfois un chevreuil apparaît derrière le tronc des plus grands chênes de la propriété. Le soir, il ne nous reste qu’à profiter d’un menu de terroir au restaurant baptisée « mémoire ». Notre nuit promet d’être calme dans ce refuge quatre étoiles immergé en pleine Sologne. L’assurance d’un week-end en forme de grande respiration. LL

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Copyright: Erwan Fiquet