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Auteur/autrice : lucas
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Le Trésor de l’île Rodrigues
Tout part d’une découverte. Benjamin le Dudal et son frère Franch tombent sur une étonnante carte au trésor dans le grenier de leur maison de famille. Ils se lancent alors sur les traces de leur arrière grand-père. Il était lui même venu à Rodrigues pour chercher un trésor. Ce livre est un carnet de route mais aussi une enquête patrimoniale et un roman d’apprentissage. L’auteur nous fait découvrir un territoire isolé dans l’Océan Indien, oublié des circuits touristiques classiques. L’île Rodrigues, avec son immense lagon turquoise, ses collines arides et sa culture créole préservée, devient ici un personnage à part entière. Le Dudal ancre son récit dans une recherche bien réelle. Il s’agit de la recherche de documents, de témoignages d’anciens, d’indices cartographiques, mais aussi de sensations vécues. Le texte alterne descriptions géographiques, scènes de la vie locale, évocation de personnages ayant eu un lien avec l’île comme le pirate La Buse ou J.M.G. Le Clézio bien sûr. Il est aussi plein de réflexions sur la quête en elle-même. Le fameux trésor devient prétexte à une exploration plus intime: celle des rêves d’enfance, du besoin d’évasion, de la manière dont les récits façonnent les lieux. Benjamin le Dudal rend hommage à l’île Rodrigues et à ses habitants. Il questionne également notre rapport au voyage et à l’aventure. Un ouvrage agréable qui ravira les lecteurs en quête d’authenticité comme les passionnés d’îles oubliées.
Le trésor de l’île Rodrigues, par Benjamin le Dudal, Ed. du Trésor (2025). 19,5€.
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5 incontournables à découvrir au Bénin
Le Bénin, joyau de l’Afrique de l’Ouest, regorge de trésors culturels et naturels exceptionnels. De la vibrante capitale économique aux villages lacustres uniques, ce pays offre une diversité de paysages et d’expériences inoubliables. Découvrez notre sélection des 5 spots incontournables pour un voyage authentique au sud de cette terre d’histoire et de traditions.
1) Cotonou : La capitale économique du Bénin
Cotonou, plus grande ville du Bénin, constitue le point d’entrée idéal pour explorer le pays. Cette métropole bouillonnante de vie séduit par son marché de Dantokpa, l’un des plus grands d’Afrique de l’Ouest, où se mélangent couleurs, senteurs et traditions commerciales ancestrales. Le centre-ville révèle une architecture coloniale préservée, tandis que la marina offre une promenade paisible le long de la lagune. Les amateurs de culture apprécieront les nombreuses galeries d’art contemporain et les centres culturels qui font de Cotonou un hub artistique régional reconnu.
Pour une expérience culinaire authentique, les restaurants locaux proposent des spécialités béninoises comme l’akassa ou le kluiklui, parfaits pour s’immerger dans la gastronomie locale dès l’arrivée.2) Ouidah : Berceau du vaudou et mémoire de l’esclavage
Ouidah demeure l’un des sites historiques les plus significatifs d’Afrique. Cette ville côtière abrite le temple des pythons, lieu de culte vaudou où cohabitent tradition spirituelle et respect de la nature. Les visiteurs peuvent observer ces serpents sacrés dans leur environnement naturel tout en découvrant les rituels ancestraux.
La Route des Esclaves constitue un parcours mémoriel poignant qui retrace le chemin suivi par des millions d’Africains vers les navires négriers. Ce site classé UNESCO témoigne de cette période douloureuse de l’histoire avec des monuments comme la Porte du Non-Retour, face à l’océan Atlantique.
Le musée d’Histoire de Ouidah complète cette visite par une exposition riche sur les royaumes du Dahomey et l’influence du vaudou dans la culture béninoise contemporaine.3) Ganvié : Venise Africaine et village lacustre unique
Ganvié, surnommée la « Venise de l’Afrique », offre une expérience unique au monde. Ce village entièrement construit sur pilotis au milieu du lac Nokoué abrite plus de 20 000 habitants qui vivent exclusivement de la pêche et de l’aquaculture.
La navigation en pirogue révèle un mode de vie préservé où chaque déplacement s’effectue sur l’eau. Les maisons colorées sur pilotis, les marchés flottants et les techniques de pêche traditionnelles créent un spectacle fascinant pour les voyageurs en quête d’authenticité.
Cette communauté tofinu (littéralement « hommes de l’eau ») perpétue des traditions millénaires d’adaptation à l’environnement lacustre, faisant de Ganvié un exemple remarquable de développement durable en harmonie avec la nature.4) Porto-Novo : Capitale Politique et Patrimoine Architectural
Porto-Novo, capitale officielle du Bénin, séduit par son patrimoine architectural exceptionnel mêlant influences brésiliennes, européennes et africaines. Le palais royal, aujourd’hui transformé en musée, retrace l’histoire des rois de Porto-Novo et expose une collection remarquable d’objets traditionnels.
L’architecture afro-brésilienne du centre historique témoigne des liens culturels tissés avec le Brésil par les anciens esclaves de retour au pays. Les maisons aux façades colorées et aux balcons en fer forgé créent une atmosphère unique en Afrique de l’Ouest.
La grande mosquée de style soudanais et la cathédrale Notre-Dame illustrent la coexistence harmonieuse des religions au Bénin. Les marchés locaux complètent la découverte avec leurs étals d’artisanat traditionnel et de produits du terroir.5) Rivière Noire : Écotourisme et Nature Préservée
Au delà de Porto Novo, la ville d’Adjarra s’allonge en lisière d’une épaisse forêt tropicale. Ce massif boisé qui s’étend jusqu’au Nigéria tout proche, est parcouru par la Rivière Noire. Encore très peu fréquentée par les étrangers, cette veine sombre a gardé tous ses mystères. Sur ce cours d’eau sauvage, le temps s’étire, bercé par le glissement silencieux des pirogues et le bruissement des roseaux. Les pêcheurs y déposent leurs filets, et quelques oiseaux batifolent dans les feuillages. Après une trentaine de minutes de navigation au coeur d’une végétation luxuriante, on atteint un petit hameau où vivent quelques familles. De jolies cases en terre sont construites à l’ombre des palmiers et la vie file paisiblement dans ce recoin encore situé à l’écart du monde. Une pépite cachée dont on aurait envie qu’elle le reste encore longtemps.
Y aller
Air France relie Paris à Cotonou en vol direct, 5 fois par semaine. Il faut compter à partir de 746€ TTC pour un aller-retour. Cel vol opéré en Boeing 777-200 dure environ 6h.
airfrance.frFormalités
Un visa est nécessaire. On l’obtient en ligne impérativement avant le départ. Il coûte entre 52 et 104€ selon le type de visa. evisa.gouv.bj
Il est aussi impératif de détenir une preuve de vaccin contre la fièvre jaune. Elle est parfois demandée à l’arrivée.Monnaie
Le Franc CFA (1€ = 655 XOF)
A lire
Bénin, envoûtement africain, par Delphine Bousquet Hazoumè (Ed.Nevicata, 2024)
Se Loger
Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, 1820 Boulevard de la Marina, Cotonou.
L’hôtel a l’avantage d’être situé tout près de l’aéroport. Compter 10 minutes de transfert, maximum. Lors de notre passage en janvier 2025 l’accès à la plage n’était pas encore bien déterminé mais devrait l’être dans le courant de l’année. À noter aussi que l’hôtel a un spa signature Kos, qui jouxte la grande piscine. Il comprend une piscine intérieure, un sauna et un hammam. On trouve aussi une « kids villa » où les parents peuvent laisser leurs enfants en toute confiance pendant quelques heures.
À partir de 267€ la nuit + 35€ pour un petit déjeuner.Avec qui y aller
KOOABO est une super agence locale, exclusivement féminine! En faisant appel à ses services, vous avez l’assurance de découvrir les bons recoins du Bénin, en toute sécurité. Les guides sont expertes et agréables. Elles parlent français ainsi que d’autres langues locales. Bref, une compagnie sûre et efficace pour explorer tout le sud du pays, et même au delà!
>>> Instagram: Kooabo Tourisme -
The Venice Venice Hotel
Situé dans le prestigieux palais Ca’ da Mosto, le Venice Venice Hotel est une adresse unique en son genre. Elle mêle l’élégance d’un palais du XIIIᵉ siècle et l’audace d’une galerie d’art contemporain. Ouvert en 2022, ce lieu emblématique a bénéficié d’une rénovation de cinq années. Son emplacement exceptionnel sur le Grand Canal en fait un choix idéal pour ceux qui souhaitent vivre une expérience authentique à Venise. L’accès peut se faire par bateau privé via le canal ou à pied par la petite place secrète du lion blanc. L’entrée se fait par une boutique de la marque dérivée Venice M’Art. On découvre ensuite un élégant restaurant ouvert sur l’eau, puis un escalier caché menant à la réception installée à l’étage noble.
Architecture vénitienne historique et atmosphère contemporaine
Le Venice Venice Hotel conserve l’âme de la vieille bâtisse tout en la réinterprétant. L’architecture intérieure est un dédale charmant : couloirs sinueux, sols irréguliers, murs parfois décrépits… Chaque détail participe au caractère singulier de cet hôtel de charme à Venise. Notre suite, la n°52, nichée tout en haut du bâtiment, offre une vue spectaculaire sur le pont du Rialto et le Grand Canal. Dès le matin, le petit-déjeuner met à l’honneur les saveurs locales avec viennoiseries, fromages frais et charcuteries de la région. Le cœur historique de la ville est accessible à pied. Situation idéale pour explorer les ruelles pavées, les églises, les musées et les petites places vénitiennes emblématiques.
Un moment de détente et de poésie au bord de l’eau
En fin d’après-midi, retour à l’hôtel. C’est une pause bienvenue dans une ambiance feutrée et reposante, loin du tumulte touristique. L’aperitivo sur la terrasse flottante est un moment privilégié. Un spritz à la main, on admire le ballet incessant des gondoles et vaporettos sur le Grand Canal. À la tombée de la nuit, lustres discrets et bougies créent une atmosphère magique, presque onirique. Après un dîner dans une trattoria de quartier, nous regagnons notre chambre-perchoir, bercés par la douceur de la nuit vénitienne, déjà impatients de revivre, au petit matin, la magie d’un réveil face à la lagune.
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Samara Karoo : Une réserve haut de gamme en Afrique du Sud
Vous rêvez d’un safari en Afrique du Sud alliant confort, nature sauvage et raffinement ? Bienvenue chez Samara Karoo, une réserve privée d’exception située dans le désert semi-aride du Karoo, où l’hébergement haut de gamme rencontre l’authenticité africaine.
Trois types d’hébergements exclusifs : lodge, manoir et camp
Samara Karoo propose trois établissements uniques pour un séjour inoubliable en pleine savane :
1. Le Manor House – Luxe privé et élégance coloniale
Idéal pour les groupes ou les familles souhaitant privatiser leur séjour, le Manor House est une grande villa raffinée pouvant accueillir jusqu’à 8 personnes. Chaque suite spacieuse dispose d’une terrasse privée avec vue sur la savane. La décoration mêle mobilier d’époque, influences africaines et confort moderne. Le couloir de nage de 21 mètres, niché dans un jardin où paons et springboks se promènent, offre une parenthèse de fraîcheur après une journée de safari.
2. Karoo Lodge – Charme rustique et convivialité
Ancienne ferme réhabilitée, le Karoo Lodge incarne l’authenticité sud-africaine. Il comprend deux suites dans le bâtiment principal et huit suites indépendantes réparties dans un jardin luxuriant. Les cheminées en pierre, les bibliothèques sur la faune africaine et la terrasse commune favorisent les échanges entre voyageurs. Situé au pied des montagnes du Karoo, ce lodge de charme offre une immersion totale dans la nature.
3. Plains Camp – Safari écoresponsable en pleine nature
Pour une expérience immersive et durable, le Plains Camp est un véritable refuge écologique. Ses sept suites en toile, sur pilotis, sont ouvertes sur l’extérieur et permettent d’observer zèbres et antilopes depuis son lit king-size. Avec ses douches à ciel ouvert, son architecture bioclimatique et son éclairage solaire, ce camp éco-conçu incarne l’engagement environnemental de Samara Karoo.
Gastronomie locale et écoresponsable
À Samara, chaque repas devient une célébration des saveurs du Karoo. Le chef propose une cuisine « wild fusion » mêlant traditions sud-africaines et inspirations internationales. Tous les ingrédients proviennent du potager biologique de la réserve ou de producteurs locaux. Parmi les incontournables :
– Petit-déjeuner au lever du soleil avec shakshuka aux herbes fraîches.
– Déjeuners légers sous les tonnelles du lodge.
– Dîners sous les étoiles, autour d’un feu de boma ou dans la salle à manger du manoir, avec au menu : filet de springbok, curry d’agneau ou poisson en croûte de sel.La cave à vins sud-africains, sélectionnée avec soin, sublime cette expérience culinaire unique.
Une expérience de safari inoubliable dans la réserve de Samara
Plus qu’un simple séjour, Samara Karoo offre une expérience de safari luxueuse et intimiste, dans un cadre naturel préservé. Ici, le luxe rime avec discrétion, hospitalité chaleureuse et respect de l’environnement. Chaque détail est pensé pour offrir un moment suspendu entre confort et nature sauvage.
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« En train en Asie »
Voyager en train, c’est chouette. Voyager en train en Asie, c’est encore mieux. Ce tout nouveau guide coloré est une Bible. Il permet de mieux comprendre le fonctionnement du chemin de fer sur tout le continent. On s’en sert aussi pour bien choisir son itinéraire. Jean-Marc de Jaeger, journaliste voyage au Figaro, a parcouru des milliers de kilomètres sur ces voies tropicales. Il partage ses bons plans et meilleures adresses sur la Thaïlande qu’il connaît par coeur, le Cambodge, le Vietnam, la Malaisie ou encore Taiwan qu’il affectionne tout particulièrement. Les conseils d’Aimie Eliot sur le Japon, Lauriane Roger sur la Chine et Sébastien Falletti sur la Corée du Sud complètent également ce guide. Au fil des pages on apprend que douze trains quotidiens relient Ayutthaya à Lopburi, que la ligne du nord du Cambodge a été lancée en 1932 ou que le train de nuit qui relie Johor Bahru à Singapour est surnommé « le train de la jungle ». Gallimard publie cet ouvrage qui est avant tout un guide de voyage axé sur les merveilles culturelles. C’est aussi un objet purement pratique sur les horaires ou les tarifs des lignes à emprunter. Des cartes claires, des timings précis et des photos alléchantes le ponctuent aussi. Il se retrouvera très bientôt dans les poches de tous les baroudeurs qui auront envie de parcourir l’Extrême Orient autrement, depuis le rail ! Attention, départ pour de beaux voyages en train en Asie!
En train en Asie, par Jean-Marc de Jaeger & autres (Ed. Voyages Gallimard, 25,95€)
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Bomaye
Toujours porté par le duo passionné formé par Laurent Kalala et Camille Gozé, le restaurant Bomaye s’offre une nouvelle adresse dans le 11e arrondissement de Paris, en plein cœur de la rue de Charonne. Ce second établissement prolonge l’aventure culinaire amorcée avec le premier lieu. Il met à l’honneur une cuisine africaine créative, chaleureuse et moderne. Ici, les burgers et bowls ne sont pas de simples plats rapides : ce sont de vrais clins d’œil aux grandes traditions gastronomiques du continent africain, ré-interprétées avec finesse.
Le menu fusionne avec audace des recettes emblématiques. Il y a le garba ivoirien, le poulet yassa sénégalais ou encore le mafé, dans des versions revisitées. Elles conservent l’âme des plats tout en les adaptant à des formats plus urbains. En entrée, les Klaklos, beignets moelleux à base de banane plantain typiques de Côte d’Ivoire, donnent le ton. Ils sont croustillants à souhait, légèrement sucrés, et préparent le palais à un voyage haut en couleur.Parmi nos coups de cœur, la Waka Bowl au poulet braisé se distingue par son mélange généreux de riz parfumé, d’alloco (bananes plantain frites), de patate douce rôtie et de condiments savoureux. Chaque bouchée évoque les marchés animés de Lomé ou les ruelles ensoleillées de Dakar. Pour accompagner le tout, rien de mieux qu’un bissap maison bien frais, à la robe grenat intense et au goût acidulé.
La déco de ce petit restaurant, quant à elle, prolonge l’expérience. Elle s’inspire des légendaires « Nana Benz », ces femmes d’affaires ouest-africaines reines du commerce de wax. Elle habille les murs de tissus flamboyants venus tout droit d’Afrique. Entrer chez Bomaye, c’est un peu comme franchir les portes d’une boutique de wax à Cotonou ou Kinshasa. Authentique, vibrant, et surtout clairement délicieux. Un voyage visuel et gustatif.
Photos: Maki Manoukian
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Singapour, une ville dans la nature
En matière de villes vertes, celle-ci est un modèle. Aucune autre métropole au monde n’est aussi imprégnée de nature. À Singapour la verdure infuse partout, même dans l’urbanisme, l’architecture ou la gastronomie. C’est un motif suffisant pour un city-trip au vert, dans cette ville-état futuriste qui fête les 60 ans de son indépendance en 2025, et qui n’a jamais laissé tomber son ancrage dans la terre.
La nature qui grimpe aux façades
Dans l’effervescence urbaine de cette ville-monde, Il y a du vert à tous les étages. Située au coeur de l’Asie, tout près de l’Equateur, Singapour occupe un territoire d’à peine 730km2. Aucune autre métropole de son envergure n’a une telle concentration de verdure. Et ici, la verdure ne se contente pas d’occuper que des parcs. Elle s’élève, s’étire vers le haut et revêt même les gratte-ciels d’habits luxuriants. L’architecture biophilique est un concept largement appliqué, une réalité intégrée au quotidien des singapouriens. Ils sont quasiment six millions à évoluer dans un décor hybride dans lequel le métal et le végétal s’entremêlent. Ils créent un environnement urbain unique. Des bâtiments emblématiques comme l’hôtel PARKROYAL COLLECTION Pickering ou le centre d’affaires CapitaSpring dévoilent d’incroyables façades végétalisées. Fougères, orchidées et palmiers rivalisent avec le béton et l’acier. Cette fusion entre nature et urbanisme n’est pas juste une question d’esthétique. Elle joue un rôle essentiel dans la régulation thermique, mais aussi la qualité de l’air, offrant aux citadins une oasis verte au cœur de la modernité.Une biodiversité préservée
Loin des clichés de ces mégalopoles hérissées de hautes tours, Singapour déploie un impressionnant réseau de 7800 hectares d’espaces verts. Ils forment un véritable corridor écologique. Le territoire compte quatre réserves naturelles protégées, 380 kilomètres de sentiers, et une flopée d’espèces de plantes, d’oiseaux, de reptiles ou de papillons. De la Bukit Timah Nature Reserve où les arbres centenaires abritent singes et calaos, au MacRitchie Reservoir et sa promenade suspendue dans la canopée, chaque bulle de verdure est un petit microcosme de biodiversité. Et puis Singapour protège aussi son littoral parsemé d’îles encore sauvages. C’est le cas de Pulau Ubin. Sur cette île, le temps semble suspendu entre lacs, forêts, mangroves et maisons sur pilotis. En intégrant la nature dans son expansion, la cité-État offre une expérience rare : celle de l’aventure sauvage, sans quitter la ville. De la ferme urbaine à l’assiette
À Singapour, la révolution verte ne se limite pas aux parcs. Elle s’invite aussi à table. Dans une ville où l’espace est une ressource précieuse, l’agriculture urbaine connaît un véritable essor. Sur les toits des immeubles, des fermes hydroponiques comme ComCrop fournissent légumes et herbes fraîches aux restaurants. Elles permettent donc de réduire l’empreinte carbone des circuits alimentaires. Des établissements comme Open Farm Community vantent cette production locale en servant des plats « de la ferme à la table ». Ils mettant à l’honneur des ingrédients cultivés en pleine ville. Ce modèle d’alimentation durable illustre une nouvelle philosophie urbaine dans laquelle la nature ne se contemple pas seulement, elle se savoure.
À Singapour, la ville et la nature ne sont pas opposées. Elles fusionnent pour offrir un équilibre inédit. L’innovation et l’écologie ne font alors plus qu’un. Voilà un étonnant mariage, qui invite à redécouvrir cette métropole asiatique autrement, entre jungle et gratte-ciels, modernité et racines sauvages.
Lucas Lahargoue.
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Vander Urbani Resort
Ljubljana est traversée par une rivière. La Ljubljanica a donné son nom à la capitale de la Slovénie. Elle est canalisée sur plusieurs kilomètres mais rend le centre historique assez bucolique. Un seul hôtel existe sur les bords de cette rivière: le Vander Urbani Resort. Membre des Design Hotels du groupe Marriott, on s’attend à une décoration plutôt contemporaine avant d’y arriver. Pas manqué. Dès la réception on aperçoit les murs capitonnés et la cage d’escalier faisant clairement penser à un vaisseau spatial. Nous sommes pourtant bien dans un édifice patrimonial. Plusieurs même. L’hôtel occupe quatre vieilles maisons de ville, rassemblées sous une même entité, au pied de la colline du Château.
Du neuf avec du vieuxLe bureau d’architecture slovène Sadar+Vuga s’est chargé d’en faire un hôtel du futur, sans dénaturer son enveloppe historique. Les 20 chambres de l’hôtel sont conçues pour inspirer et détendre. Il y a les « Vander Small », compactes mais élégantes. La notre est un « River Front » offrant une vue imprenable sur la rivière en contrebas. Elle est centrée sur un lit king-size qui nous assure un sommeil réparateur, et sa dominante grise est rehaussée par un drôle de fauteuil jaune dessiné par la maison italienne de design Moroso.
Bonne table et belle vueLors de notre passage au Vander Urbani Resort, notre bonne surprise est la table. Le restaurant Haus, situé dans l’angle d’une rue étroite et de la rivière est plus chaleureux dans sa décoration. Ici le bois domine, et certaines chaises sont même habillées de peaux de bêtes. Nous y dînons dans une atmosphère tamisée très agréable. La cuisine y est authentique, développée à partir de produits slovènes issus des marché de la capitale, et arrosée de vins tout aussi locaux. Et puis l’hôtel cache une dernière surprise. Au dernier étage, un rooftop avec un petite piscine permet de boire un verre et de croquer quelques bouchées en admirant le soleil se coucher sur les toits de la ville. Un repère assez secret, qui permet de voir Ljubljana sous un autre angle.
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Le « World Cocktail Month » by MGallery
À l’occasion du World Cocktail Month, MGallery s’associe à Maison Sarah Lavoine et Citadelle Gin pour offrir une expérience unique. Ce partenariat réunit l’univers du design français, la mixologie créative et l’hospitalité haut de gamme. Cette collaboration donne naissance à une collection exclusive de trois verres à cocktails soufflés à la main, imaginés par Maison Sarah Lavoine. Ils allient élégance et modernité. Le design s’inspire des codes iconiques de la maison, comme la teinte « Bleu Sarah » et les lignes intemporelles. Un dessous assorti accompagne chaque verre, reprenant le monogramme MGallery dans une version revisitée. Ces objets d’exception deviennent le théâtre d’une dégustation raffinée.
Trois cocktails signature
Citadelle Gin, référence du gin artisanal français, a spécialement créé trois cocktails signature. Le Crystal Diva, floral et léger, qui marie jasmin, citronnelle et fleur d’oranger. Le Timeless Negroni apporte une touche exotique avec des notes de pandan et d’ananas. Enfin, le Honey 75 est un twist du célèbre French 75. Il mêle champagne, miel et verjus pour une finale pétillante. Ces créations sont disponibles du 13 mai au 31 août 2025 dans les bars des 120 hôtels MGallery dans le monde. Pour les amateurs qui souhaitent prolonger l’expérience à la maison, la collection de verres sera en vente en édition limitée sur la boutique en ligne de MGallery.
Ce projet pour le World Cocktail Month illustre l’engagement de MGallery à proposer des expériences immersives. Il célèbre le savoir-faire français de cette marque importante du groupe ACCOR, mais aussi l’élégance contemporaine et l’art du voyage. -
Royal Mansour Casablanca
Entre la médina et le port de capitale économique du Maroc, revit une tour. C’est celle du Royal Mansour Casablanca. Après huit années de longs travaux travaux, l’hôtel mythique des années cinquante a enfin rouvert ses portes en 2024. L’imposante façade de l’hôtel, avec ses lignes épurées et ses moucharabiehs contemporains, rend hommage à l’architecture marocaine tout en l’inscrivant dans le XXIe siècle. Le bâtiment s’articule autour d’un bel atrium central baigné de lumière naturelle. Dès notre arrivée dans le lobby, la profusion de matériaux nobles nous impressione. Il y a du marbre de Carrare, du zellige traditionnel et du bois de cèdre qui créent une atmosphère à la fois luxueuse et authentiquement marocaine.
Des chambres élégantes
149 chambres d’un grand raffinement sont réparties sur 23 étages. Toutes déclinent avec élégance le style Art-déco, mais dans une version modernisée. L’importance du marbre, des essences de bois noble, des riches étoffes et des tapis aux motifs géométriques nous ébahi. Et puis il y a ces détails, comme les dressing équipés d’un remontoir de montre automatique, les connexions dissimulées dans des tiroirs secrets ou les détecteurs de mouvements la nuit, signes d’un luxe parfaitement abouti.
Trois restaurants au Royal Mansour Casablanca
L’hôtel rayonne aussi par son offre gastronomique avec trois tables remarquables. Au rez-de-chaussée, La Brasserie est un restaurant citadin idéal pour se régaler d’une cuisine française signée Eric Frechon. Ouvert sur le patio, le sushi bar nous étonne avec son lustre géant pendu sous une verrière. Le chef Keiji Matoba a formé sa brigade de maîtres sushis qui officient au comptoir pour créer des sushis, sashimis et tempura minute, sous nos yeux ébahis. Mais notre préférence va à La Grande Table Marocaine. C’est sur le rooftop panoramique que se trouve le joyau culinaire de l’hôtel. Le chef Karim Ben Baba rend hommage aux classiques de la cuisine marocaine. Il y ajoute des plats typiquement casablancais sur la carte. Nous enchaînons du bœuf Kubenia, une salade Fattoush, un houmous au poulpe, du poulet Mesachen ou encore un cheesecake de Labneh, en nous arrosant de vin de l’AOG Guerrouane. Une véritable explosion de saveurs marocaines, tout en admirant un panorama à 360° sur Casablanca et l’océan. Cette expérience est particulièrement magique au coucher du soleil lorsque les lumières de la ville commencent à scintiller.