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Auteur/autrice : lucas
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Famille & Voyages, dans les pas de Stéphanie Cordier
Partir en famille. Pour certains c’est une évidence, quelque chose de facile. Pour d’autres c’est un grande aventure, ou même une galère. Dans tous les cas, un voyage en tribu… ça se prépare! Pour cela, Stéphanie Cordier a créé le blog Famille & Voyages. Depuis 2017 elle y raconte ses aventures et distille une armée de conseils sur des dizaines de destinations où elle a pu se rendre dans le Monde. Comment choisir un hôtel kid’s friendly à Nice? Où manger une glace à Jericoacoara au Brésil? Comment profiter au mieux d’une croisière sur le Nil avec des enfants? Toutes ces questions ont des réponses claires, détaillées et très pratiques sur le blog de Stéphanie.
Mieux encore, pour plus de conseils et d’interactivité, Stéphanie a créé un podcast. Elle y reçoit des voyageurs, amis ou connaissances, qui racontent leurs voyages. Ils donnent des conseils à leur tour, soufflent des activités à vivre en famille et détaillent même leur budget. Depuis sa création, le podcast affiche une belle collection d’expériences de voyageurs en tribu, aux quatre coins du monde.Cet été, elle a créé une mini-série au sein de la collection « Galère ton voyage« . Quatre épisodes qu’elle a réalisés avec Camille, une maman voyageuse de trois enfants, qui est aussi neuropédiatre et pédiatre urgentiste au SMUR de Toulouse. Au fil des épisodes, elle évoque les bobos classiques qui arrivent en voyage comme les fièvres intempestives, les vomissements ou les diarrhées. Un épisode concerne les traumatismes et les plaies, puis un autre rappelle les gestes qui sauvent. Bref, La série « Galère ton voyage » est une mine d’informations pour partir en famille le plus détendu possible, et avec une trousse à pharmacie optimale. Des épisodes indispensables, à écouter avant n’importe quel départ loin de la maison!

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Maison Suisse
À deux pas des Invalides, l’ambassade de la Confédération Helvétique ouvre grand ses portes pendant les Jeux Olympiques. Une Maison Suisse éphémère est montée de toutes pièces dans les jardins à l’arrière de l’édifice.Pour y accéder, chacun doit pousser les portes cochères de l’ambassade habituellement fermées au public. Pour faire vivre cette maison éphémère, une programmation riche est mise en place. Elle met en lumière le sport, la gastronomie, l’art et l’innovation. Il est bien sûr possible de regarder les épreuves en direct et de célébrer les succès de l’équipe suisse lors des cérémonies de remises de médailles. Un concept de restauration créatif permet de goûter aux meilleures spécialités du pays, des expositions artistiques sont dressées et des concerts de musiciens suisses ou des DJ sets animent aussi l’endroit qui se veut convivial et fraternel pour célébrer l’amitié entre nos deux pays.

Accès libre, tous les jours du 24 juillet au 11 août de 11h à 23h.
Puis du 27 août au 8 septembre de 14h à 22h en semaine, de 11h à 22h du jeudi au dimanche. -

EKLO Porte de Versailles
À deux pas de l’Arena Paris Sud, ce nouvel hôtel inauguré en février 2024 est un refuge idéal et écologique où se baser pendant les Jeux Olympiques. Le onzième établissement du groupe Eklo compte 304 chambres dont certaines donnent sur la Tour Eiffel. Elles sont divisées en six catégories. Les premières sont petites mais bon marché (à partir de 80€ la nuit). Certaines sont familiales donc idéales pour les tribus, et on trouve même des dortoirs pour les groupes d’amis ou les backpackers !
Mais la force de cet hôtel est son restaurant et son rooftop avec vue sur les toits de la capitale. Le concept « French Kiss » consiste en un lieu festif, dans un esprit guinguette, situé ici au dernier étage avec une vue dégagée. Des sessions de Dj’s, des rencontres et des retransmissions d’épreuves sportives sont organisées. Le tout dans un cadre coloré, dynamique et contemporain, idéal pour siroter des cocktails en sortant des épreuves de J.O. qui se dérouleront juste à côté. -

Journal de la construction d’un phare
Journal de la construction d’un phare. On croyait avoir tout lu de Stevenson, mais des inédits sortent du placard. Les excellentes éditions Paulsen ont publié ce Journal de la Construction d’un Phare. L’écrivain écossais y raconte l’histoire de sa famille à travers un épisode de la vie de son grand-père. En 1807, l’ingénieur Robert Stevenson décide de faire ériger un phare sur le rocher de Bell Rock, au large de Dundee en Ecosse. Une telle entreprise, sur un récif périlleux, immergé vingt heures par jour, et où des dizaines de rafiots viennent s’échouer, pourrait relever de l’utopie. Pourtant la construction a lieu. Le coeur de ce livre est le journal de bord de l’ingénieur dans lequel il raconte les vents qui tournent, la pluie, les difficultés des forgerons, les bateaux ravitailleurs… bref le travail de titan de ces hommes qui semblent se battre contre les éléments pour sauver les futurs marins qui croiseront plus tard dans ces eaux difficiles de la mer du Nord. Une récit palpitant, surtout lorsqu’on sait que le phare de Bell Rock est aujourd’hui le plus vieux phare de mer toujours en activité après celui de Cordouan, et qu’il n’a nécessité aucune réparation depuis son inauguration en 1811 tant ses fondations sont solides.
Journal de la Construction d’un Phare, par Robert Louis Stevenson (Ed. Paulsen, 2023)

Journal de la construction d’un phare -

Hotel Vermelho
C’était un bruit qui courrait de Lisbonne jusqu’aux plages de l’Alentejo. Voilà une poignée d’années que Christian Louboutin s’est entiché des landes portugaises. C’est à Melides qu’il a posé ses valises. Ce petit village proche de Comporta a gardé un charme authentique et secret. Dans cet eldorado où quelques célébrités aiment venir trouver refuge au calme, le plus célèbre des chausseurs français a racheté une vieille maison pour y créer son hôtel à la place, sa « folie ».

Un carrefour d’influences
Dès le pas de la grande porte cochère nous rentrons dans un autre monde. L’hôtel Vermelho nous apparait comme un agrégat de fantaisies pensées et commandées directement par le créateur français. « Ce projet est l’occasion de montrer le talent de nombreux artistes et artisans que j’admire » nous explique-t-il en préambule. Une fois dans la réception, entre le sol d’un carrelage rouge éclatant et le plafond creusé de bois clair, notre œil est happé par un grand chandelier mural en verre soufflé signé Klove Studio. Le duo d’artistes indiens mêle le savoir-faire de communautés locales de leur pays à d’autres influences contemporaines, voir même avant-gardistes. Cette idée de mélange se développe aussi dans les treize chambres de la maison. Chacune a son charme, sa déco, son caractère. Certaines sont lambrissées d’azulejos issus d’une fabrique de Setubal. Les murs des chambres Matinha et Bagas quand à eux revêtent des fresques de l’artiste grec Konstantin Kakanias, ami de Christian Louboutin, qui a travaillé in situ.
Une table entre terre et merCôté cuisine, l’hôtel Vermelho a son restaurant baptisé Xtian (à prononcer « Christian »). Le chef portugais David Abreu est le maître derrière les fourneaux. On déguste sa salade de poulpe à l’huile d’ail, ou son riz et canard à l’orange dans une vaste salle de restaurant lumineuse ou sur la terrasse extérieure orientée sur le jardin qui s’enveloppe autour d’un bassin central. Pas de véritable piscine donc, mais une pièce d’eau élégante, aérée, pour se rafraîchir en cas de chaleurs. Bien heureusement, l’océan n’est pas loin. Quatre kilomètres seulement séparent l’hôtel de la lagune de Melides. Voilà l’ultime argument pour descendre à l’hôtel Vermelho, ce mot qui sonne presque comme « merveille » mais qui en portugais signifie… « rouge », évidemment.
Lucas Lahargoue
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Portrait Milano Hotel
C’est une métamorphose. Pendant plus de 400 ans, un séminaire, le deuxième plus ancien au monde, se trouvait en plein centre de Milan. Au XVIème siècle, il prend des dimensions immenses, avec une cour carrée dont les ailes mesurent 56 mètres de long. Après avoir fait office de pensionnat sous Marie-Thérèse d’Autriche, d’hôpital sous Napoléon, puis de ministère de la Guerre et même de prison, le grand séminaire est abandonné dans les années 1990. Il aura fallu la motivation de la famille du célèbre chausseur Salvatore Ferragamo pour reprendre la main sur cet endroit fascinant en 2018 et le transformer en hôtel.

Un drôle de plan carré
Le Portrait Milano a ouvert ses portes en décembre 2022. Il fait désormais partie de la Lungarno Collection et vient aussi de rentrer dans le club des Leading Hotels of the World. Le visiteur ne peut qu’être impressionné en rentrant dans cette grande cour carrée centrale, restée pendant des siècles fermée au public. Au premier étage de la cour, d’immenses coursives couvertes ont été aménagées en divers petits salons où l’on peut s’asseoir pour admirer ce magnifique exemple d’architecture baroque lombarde. La plupart des 53 chambres et 20 suites sont alignées dans ce cloître suspendu. La 204 est la nôtre, pas grande mais astucieusement aménagée. Michele Bönan est à l’origine de la décoration. L’architecte d’intérieur toscan a créé un équilibre entre un rouge cardinal qui saute aux yeux, des tonalités bien plus douces, mais aussi du bois de noyer et de rotin. La salle de bain est éclatante, presqu’intégralement en Breccia Medicea, le marbre préféré des Médicis.

Une table typiquement italienne
Par les fenêtres de notre suite, on distingue en bas un petit jardin qui doit être agréable aux beaux jours. Il borde le 10_11, l’un des restaurants du Portrait Milano. Lors de notre dîner nous y dégustons des Mondeghili, ces traditionnelles boulettes de viande milanaises, puis des pâtes assaisonnées devant nous avec une sauce fromagère, avant de terminer par un poulet « alla cacciatora ». Un bon vin italien relève le tout, et nous voilà repus avant une bonne nuit dans cet hôtel aussi étonnant que luxueux.

lungarnocollection.com/fr/portrait-milano-hotel/
Lucas Lahargoue
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Déconnexion en France
Les vacances approchent? Vous êtes en manque d’inspiration ? Cet ouvrage des éditions Hachette compile 30 idées de séjours pour prendre l’air et déconnecter, sans sortir de nos frontières. Yoga dans les Calanques de la Ciotat, observation des grands dauphins en mer d’Iroise, méditation entre terre et mer à l’Abbaye de Lérins, ou encore balnéo art-déco dans les Landes… il n’y a qu’à piocher au fil de ces pages concoctées par quatre autrices-journalistes expertes en tourisme. Pour chaque idée l’ouvrage alterne entre récit et détails pratiques. On y trouve des adresses où dormir, où se restaurer, et des sites culturels ou naturels à ne pas manquer. Que l’on opte pour un week-end entier ou qu’on y picore seulement quelques idées, ce livre illustré d’images alléchantes est une mine d’informations pour qui cherche à se re-connecter à la nature sans parcourir des milliers de kilomètres. Un livre dans l’air du temps donc, à mettre dans toutes les mains, pour que nous continuions tous à re-découvrir la France, dans tous ses recoins.
Déconnexion en France, Collection « Un Grand Week-end » (Ed. Hachette)

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Hôtel Ibaïa
Rendez-vous tout au bout de la France. À quelques mètres des rives de la Bidassoa qui sépare l’Hexagone de l’Espagne, ce joli quatre étoiles nous accueille pour une parenthèse de déconnexion dans la cité balnéaire d’Hendaye. Ici les pins parasols, les maisons blanches et rouge et le bruit des vagues donnent l’image d’un Pays Basque de carte postale.

Des rénovations récentes
L’hôtel est orienté sur la Baie de Txingudi et le port de plaisance, mais la plage n’est qu’à quelques rues. Dès notre arrivée nous découvrons un vaste hall d’accueil, lumineux, aux tons doux. L’hôtel Ibaia a été rénové il y a un an. Le cabinet d’architectes ARTEFAKT qui s’est chargé de cette mise à jour a voulu lui donner l’esprit d’un boutique hôtel de charme, aux couleurs naturelles parfois relevées par des touches de rouge ou de vert évoquant la région. Partout le blanc, le bois et des matières authentiques dominent. C’est le cas aussi dans la suite qui nous est attribuée.
Une décoration douceLa 300 est l’une des plus hautes suites de l’hôtel Ibaia. Elle est juchée au sommet du bâtiment et ressemble presque à un petit appartement. La décoration est sobre mais l’ensemble est lumineux grâce à la baie vitrée qui mène sur la terrasse. Depuis notre espace extérieur, nous profitons d’une magnifique vue panoramique sur la baie en contrebas, sur l’église espagnole de Fontarrabie en face, et sur les montagnes tout autour. Nous apercevons aussi la grande piscine d’un bleu éclatant qui est située à nos pieds. Après une séance de barbotage dans ce beau bassin bordé de transats et de pins flamboyants nous sortons dîner en ville. L’occasion de nous balader dans le quartier d’Hendaye-Plage à la recherche d’une table, et d’écumer les belles avenues bordées de villas cossues.

L’adresse parfaite pour des vacances basquesLe lendemain, à notre réveil, le restaurant rouvre pour le petit déjeuner. Gâteau basque, jus d’oranges pressées, viennoiseries, pain grillé… tout y est pour entamer une bonne journée dans cet hôtel agréable qui fleure bon le goût des vacances!
Lucas Lahargoue
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Four Seasons at Burj Alshaya
C’est un petit émirat du Golfe dont on n’entend jamais parler. Pourtant, le Koweit a son lot de belles adresses où passer un séjour plein confort, au coeur de sa capitale. En 2018, l’agence américaine d’architecture Gensler livrait une paire de tours dressées près d’un grand parc de Koweit-city. L’une d’entre elles abrite ce nouveau Four Seasons at Burj Alshaya qui brille par son audace architecturale.

Des vues incroyables sur la Capitale
Dès le lobby, les « whaouh » fusent dans notre esprit tellement ce hall d’accueil impressionne par sa grandeur, sa hauteur, et sa perspective. Notre regard est immédiatement attiré par le magnifique escalier blanc en spirale qui fait clairement office d’oeuvre d’art. Il est signé Yabu Pushelberg, un célèbre studio de design canadien. Dans la chambre n°1209 qui nous est attribuée, nous profitons d’une vaste salle de bains, d’un petit salon et d’un lit proche de la baie vitrée d’où la vue porte loin sur le sud de la ville. Mais notre véritable deuxième surprise est sur la grande terrasse intermédiaire qui fait la jointure entre les deux tours. C’est un véritable jardin urbain qui a été créé ici, presqu’un jardin suspendu au dessus des toits de Koweit-city. Toujours côté sud, une grande piscine à débordement permet de nous rafraîchir, à l’ombre d’une grande tonnelle en métal ajouré, le second chef d’oeuvre de l’hôtel. Mais notre expérience ne serait pas complète sans mettre les pieds sous la table.

Un hôtel, deux restaurants
Ce Four Seasons at Burj Alshaya a deux restaurants : l’un est italien, l’autre asiatique. Nous optons pour le dîner oriental plutôt qu’européen. Installés en extérieur, sur une terrasse-belvédère qui surplombe toute la ville, nous voilà à déguster un carpaccio de sériole, des makis de thon frits ou des gyozas à la truffe préparés par le chef exécutif français Thierry Papillier et sa brigade. Le tout est arrosé d’un mocktail qui fait bien l’affaire dans ce pays strictement musulman. Une expérience agréablement surprenante, dans cet hôtel dont on n’attendait pas tant de qualités !

Lucas Lahargoue.
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Nos 10 meilleures adresses à Hong Kong
De jolis tramways à impériale, des tours immenses, des marchés vivants et de l’architecture contemporaine partout… Hong Kong est un peu tout ce qui fait la Chine d’aujourd’hui. En quelques jours dans cette ville-monde, nous avons pu voir en quoi elle change à tout vitesse, et en quoi elle reste toujours la même un peu, aussi. Alors voici nos 10 meilleures adresses à Hong Kong!
Texte: Lucas Lahargoue

C’est une ville qui change, sans cesse. Débarquer à Hong Kong aujourd’hui, c’est arriver dans une ville hybride, où la Chine reprend ses quartiers depuis la rétrocession actée en 1997. Depuis quelques temps, cette ville redevient profondément chinoise et cela se sent, dans les rues, dans les transports, sur les marchés, et dans les restaurants, mais il continue de s’y passer beaucoup de choses, sur le plan culturel en particulier. Nombreux galeristes célèbres ont toujours leurs antennes à Hong Kong, des quartiers nouveaux sortent de terre à coups de bâtiments d’architecture contemporaine, et l’hôtellerie y est toujours en ébullition. En quelques jours sur les deux rives de la baie Victoria nous avons séjourné dans deux adresses intéressantes, avons visité des musées flambant neufs, écumé certains des meilleurs restaurants de la ville et sommes partis en escapade dans les montagnes. Car aussi fou que cela puisse paraître, 70% du territoire hong kongais n’est que nature sauvage et forêts presqu’encore vierges. Il serait dommage de ne pas en profiter! Mais pour y voir plus clair, voici donc nos 10 meilleures adresses à Hong Kong!

1) Hôtel AKI MGallery
MGallery est une marque haut de gamme du groupe Accor. Durant l’été 2022 elle ouvrait son second hôtel en ville, dans une tour bien droite du quartier de Wan Chai. Son nom, « Aki » fait référence à la clarté, à la brillance du cristal, en lien avec sa structure où le verre a une grande importance. En effet, le lobby situé dans un étage du bas de la tour, est déjà très lumineux pour un quartier où toutes les tours sont très proches les unes des autres. Plus on monte dans les étages, plus la lumière rayonne. Notre chambre (n°2309) est située dans un angle de la tour, et partiellement vitrée. Heureusement, des stores opaques assurent l’intimité, et surtout des nuits sans lumières extérieures. Les espaces sont réduits mais très fonctionnels. Pour un peu, on se croirait dans un ryokan japonais, où chaque centimètre est astucieusement agencé et épuré. Le bois clair dont est fait tout l’intérieur de l’hôtel augmente cet esprit japonisant qui rend le AKI Mgallery très agréable à vivre, plein d’énergie positive. Certaines chambres sont d’ailleurs équipées de tatami ce qui confirme la volonté des architectes d’avoir créé une adresse qui fleure bon le pays du soleil levant.
À partir de 155€ la nuit.
2) Tai Kwun
Sur les hauteurs de central, l’ancien commissariat de police du quartier a été construit par étapes entre 1841 et 1925. Il comprend seize édifices dont l’ancienne magistrature et même la prison Victoria où Ho Chi Minh fut enfermé pendant deux ans au début des années trente. Fermée depuis 2006, il a fallu douze ans pour que tout le complexe soit repris, et entièrement rénové dans un objectif de conservation. En 2018, le projet Tai Kwun a enfin ouvert ses portes avant de recevoir un prix d’excellence de l’Unesco l’année suivante. Des cafés et restaurants sont installés autour de la grande cour centrale du commissariat où se tenaient les parades. La prison a été restaurée mais laissée en l’état pour que les visiteurs puissent se rendre compte des conditions de vie de l’époque. Sa cour est désormais un lieu de promenade où l’on remarque de part et d’autres deux constructions contemporaines signées Herzog & de Meuron. Le célèbre duo d’architectes suisses s’est notamment attaqué à la conception du JC Contemporary, un magnifique musée d’art contemporain centré sur un escalier hélicoïdal déjà iconique. Au rythme de cinq à huit expositions par an, il présente surtout des figures de l’art hong kongais ou asiatique.

3) Madame Fu
Parmi les meilleures adresses à Hong Kong il y a ce grand café chinois à la parisienne. Il est situé au troisième étage de l’ancien commissariat de police, dans une partie coloniale de l’édifice datant des années 1880. Certaines tables sont alignées dans la belle véranda donnant sur la cour centrale, et d’autres dans la grande salle de restaurant. L’ambiance est…colorée ! Sous la baguette du chef chinois Kit Liao, la brigade concocte des plats traditionnels comme une poitrine de porc à la moutarde, un canard laqué, un poulet croustillant à la truffe noire ou encore de la saucisse de porc du Sichuan aux asperges. Tout est bon, tout est beau dans ce restaurant flambant neuf, installé dans un cadre vintage.
Ouvert tous les jours de 11h à minuit. Menu dégustation à 69€.
4) Ho Lan Jeng
Ce restaurant est un peu caché, au premier étage d’un petit immeuble de Central. C’est l’une des meilleures adresses à Hong Kong. À l’intérieur, on sent très vite une atmosphère très jeune, où les idées fusent. De vieux fûts empilés font office de tables dans certains coins, la déco sent clairement le post-industriel. Les serveurs très dynamiques en blouse blanche vous servent un burger de porc teriyaki, du bœuf wagyu à l’ail noir ou du saumon rôti au sirop d’érable et sauce soja. Bref, une cuisine dans la veine de l’endroit : originale, créative et colorée, a déguster avec Kao’s special ou un Osmanthus Honey, les cocktails signature de la maison.
Ouvert tous les jours de midi à 23h. Le week-end jusqu’à 2h du matin.
Plats à partir de 17€.
5) Ho Lee Fook
Sa devanture ne paye pas de mine. Il faut ouvrir l’oeil pour trouver ce restaurant discret situé dans une rue pentue de Central et qui fait clairement partie des meilleures adresses à Hong Kong. On y entre… par les cuisines, puis la salle à manger est en sous-sol. Ambiance sino-contemporaine garantie. Certains cocktails sont servis dans des verres en forme de maneki-neko, ces chats qui appellent la fortune avec leur bras amovible. Au menu, le choix porte, entre autres, sur le traditionnel canard mariné pendant trois jour avant d’être laqué, un homard australien à la sauce « cheesy » ou encore sur des travers de bœuf wagyu. Ce restaurant haut de gamme réalise un sans faute, et il ne reste qu’à saluer le chef hong kongais ArChan Chan en partant !
Tous les jours de 18h à minuit. Plats à partir de 15€.
6) Hong Kong Palace Museum
Au bout du West Kowloon Cultural District, ce musée a une allure étrange. Le bâtiment de 30 500m2 pensé par Rocco Design Architects a la drôle de forme d’un polygone éventré. On y entre par une grand esplanade où l’édifice paraît très pesant. À l’intérieur, cette sensation disparaît, et la beauté de la collection s’impose. Le musée montre quantité d’objets issus des réserves du Palais de Pékin dont certains n’avaient jamais été montrés auparavant. Magnifiques vases Ming, sculptures en bronze du temps de la dynastie Qing et de belles estampes du XXème siècle sont données a voir dans ce musée ouvert en juillet 2022, pour célébrer le 25ème anniversaire de la rétrocession d’Hong Kong à la Chine.
Ouvert tous les jours de 10h à 18h en semaine, jusqu’à 20h le week-end. Ticket d’entrée: 7€
7) M+ Museum
Toujours sur la péninsule du West Kowloon Cultural District, on trouve le musée M+. Ici, c’est le duo Herzog & de Meuron qui a oeuvré, encore une fois. Le duo d’architectes suisse a imaginé un T renversé qui incorpore des restaurants, des salons et des jardins, mais aussi les espaces d’exposition destinés aux arts numériques, à l’art moderne et contemporain. Depuis son inauguration fin 2021, le M+ affiche clairement son intention de jouer dans la cour des grands ; de rivaliser avec le MoMA new-yorkais, le Centre Pompidou parisien ou la Tate Modern de Londres.
Ouvert tous les jours sauf le lundi, de 10h à 18h. Nocturne le vendredi jusqu’à 22h.
Billet d’entrée: 8€
8) Hotel Page 148
Entre Tsim Sha Tsui et King’s park, ce boutique hôtel occupe un drôle d’édifice arrondi à l’angle d’une rue en courbe. L’entrée se fait par un lobby très vivant qui fait aussi office de café où des télé-travailleurs passent des journées le nez dans leur ordinateur portable. Les 197 chambres sont assez simples, minimalistes presque. Certaines sont situées dans la partie de l’immeuble en forme de rotonde et donc ont une partie arrondie plutôt originale dans cette ville pleine de rectitude. Mais beaucoup d’entre elles sont surtout une belle vue très dégagée sur la ville. C’est le cas de celles orientées au nord, où se trouve le Kowloon Cricket Club et le Bowling Green Club. Depuis le lit même, dès le réveil, on profite alors d’une vue plongeante sur les pelouses, et sur les tours du quartier de King’s Park juste au-delà. Une vue qui change un peu des panoramas habituels souvent un peu bouchés dans cette forêts de tours immenses.
À partir de 99€ la nuit.
9) Hutong
C’est vraiment l’une des meilleures adresses à Hong Kong. Il faut monter au sommet d’une tour de Tsim Sha Tsui pour atteindre ce restaurant traditionnel haut de gamme. Le tunnel d’entrée vous fait sentir comme dans une maison traditionnelle chinoise, mais la surprise est ailleurs. Dans la grande salle à manger, des rangées de tables sont alignées le long d’une immense baie vitrée avec pleine vue sur l’île d’Hong Kong. La carte aligne des plats typiquement locaux. Nous y avons dégusté des dim sum de porc siu mai au caviar, ou de morue fumée avec des olives noires. Le poulet relevé au piment du Sichuan n’était pas si piquant et les nouilles au porc et sauce d’arachide parfaite pour terminer le repas. Un autre bonne table de cuisine purement traditionnelle, avec la vue en plus.
Ouvert tous les jours de midi à 15h puis de 17h30 à minuit.
Menu dégustation à 80€.
10) Mac Lehose Trail
Au-delà de Kowloon, le territoire Hong Kongais s’étend sur 952 kilomètres carrés. Ces nouveaux territoires ont été acquis par la couronne d’Angleterre en 1898. L’urbanisme galopant grignote parfois certains recoins éloignés mais à mesure que l’on laisse la ville derrière nous, le paysage se fait de plus en plus vert. Si vert qu’il offre pas mal d’idées d’escapades pour prendre l’air et se sentir ailleurs. Le MacLehose Trail, par exemple, traverse tout le territoire d’Hong Kong sur 100 Km. Parfaitement balisé et aménagé, il est un terrain de jeu idéal pour les amateurs de randonnée. Sur les hauteurs de So Kwun, il contourne un barrage, puis se faufile en pleine nature dans des paysages touffus qui par moment laissent entrevoir une vue. Mais après une heure de montées et de descentes successives, un petit décrochage sur la droite mène à un incroyable point de vue. Seul en surplomb d’une forêt assez dense, on admire le grand réservoir de Tai Lam Chung. Ce lac artificiel est le premier créé à Hong Kong, pour répondre aux besoins de la ville en eau potable. Sa formation est due à la construction de deux barrages. Plusieurs îles se sont alors formées lors de l’élévation du niveau de l’eau et donnent à ce réservoir le surnom de « lac aux mille îles ».
Superbes randonnées guidées en français avec Hong Kong à la Carte.Pour plus d’infos > Hong Kong Tourism Board