Votre panier est actuellement vide !
Auteur/autrice : lucas
-
Paris en lettres arabes
Paris, ville monde. Oui, notre capitale est un carrefour où les influences et les cultures se croisent ; et la culture arabe y a une forte empreinte. C’est en tout cas par ce prisme que Coline Houssais étudie Paris dans ce livre. La journaliste et chercheuse dissèque dans ces pages les relations qu’ont eu les auteurs et intellectuels arabes avec la France, avec Paris. Elle remonte loin dans l’Histoire, jusqu’au temps de Charlemagne. Elle fait ensuite défiler les époques passant par l’ère Napoléon, le siècle de la colonisation ou la période des indépendances. On y découvre que les premiers cours d’arabes furent dispensés au collège royal, futur Collège de France, dès 1538. On y apprend que la première communauté originaire du monde arabe installée en France est un groupe de mamelouks arrivé à partir de 1801. Il faut aller au bout de ce livre précis et documenté pour comprendre que Paris a toujours été un phare et un aimant pour quantité d’érudits, de professeurs, de penseurs ou de poètes venus de toute la rive sud et est de la Méditerranée. Tous à leur époque ont coloré et enrichi la pensée française, la littérature ou les arts de notre pays. « Paris en lettres arabes » raconte leur histoire et montre l’image d’une métropole imprégné de Moyen-Orient depuis des lustres.
Paris en lettres arabes, par Coline Houssais (Collection Sindbad, Ed. Actes Sud, 2024)
-
Un été en Bade-Wurtemberg
Au cœur de l’Allemagne se niche une région où histoire, culture et nature s’entremêlent dans un ballet envoûtant : le Bade-Wurtemberg. Troisième Land allemand par sa taille et sa population on le connaît grâce à son économie dynamique, ses reliefs ondulants, son lac de Constance et ses coteaux viticoles. À la croisée des chemins entre le romantisme de la Forêt Noire et le raffinement de ses villes historiques, cette destination du coeur de l’Europe captive les âmes voyageuses en quête d’authenticité.
Des villes palpitantes
Commencez votre périple à Fribourg, une perle ensoleillée du Bade-Wurtemberg. Nichée aux portes de la Forêt-Noire, cette ville universitaire vibrante séduit par son charme médiéval, avec sa majestueuse cathédrale gothique et ses ruelles pavées serpentées par les Bächle, ces petits ruisseaux uniques. Fribourg n’est pas seulement une ville historique, mais aussi un modèle de durabilité, pionnière en initiatives écologiques et en urbanisme vert. Entourée de vignobles et de collines verdoyantes, Fribourg est un point de départ idéal pour explorer les paysages enchanteurs de la Forêt-Noire, alliant à merveille culture, histoire et nature.
Poursuivez votre voyage vers la ville de Rastatt, joyau baroque du Bade-Wurtemberg, qui charme par son somptueux Schloss Rastatt, souvent surnommé la « Versailles de Bade ». Ce château magnifique, avec ses jardins enchanteurs et ses intérieurs opulents, est un témoignage vivant de l’âge d’or baroque. Nichée au bord de la Murg, Rastatt offre des paysages pittoresques et des promenades bucoliques le long de la rivière. La ville est également imprégnée d’histoire militaire, avec ses fortifications impressionnantes et ses musées dédiés.Rastatt combine à merveille architecture élégante, patrimoine historique et cadre naturel, faisant d’elle une destination incontournable pour les amateurs de culture et de beauté.Une région nature
Après les villes, filez au vert! Direction la Forêt Noire, où des sentiers sinueux vous mèneront à travers des paysages de contes de fées. Explorez les cascades rugissantes comme à Todtnau, les lacs scintillants comme celui de Titisee, et les charmants villages à colombages tels que Gengenbach et Schiltach où le temps semble s’être arrêté. Ils sont l’image d’une Allemagne de carte postale. Nous vous conseillons d’ailleurs de pousser les portes du Treschers Swarzwaldhotel. pour y déguster un beau morceau de Forêt-Noire, en admirant… la Forêt-Noire.
Enfin, avant de rentrer en France, pourquoi ne pas terminer votre voyage en beauté à Baden-Baden ? Cette station thermale de renommée mondiale est nichée au cœur de la Forêt Noire. Laissez-vous dorloter dans ses luxueux spas, où les eaux thermales apaisantes promettent une détente absolue, puis tentez votre chance au casino, véritable joyau architectural de la Belle Epoque !
Le Bade-Wurtemberg, c’est un concentré de tout ce qui fait le charme de l’Allemagne. Des villes particulièrement dynamiques, une gastronomie remarquable, des villages blottis dans le creux des montagnes et une végétation exubérante, qui invite à des ballades sans fin dans des paysages encore préservés. Bref, une destination complète, pour des vacances idéales entre nature et culture.
Retrouver notre reportage sur le BADE-WURTEMBERG et nos adresses coup de coeur dans le numéro d’été de Voyager ICI & AILLEURS, actuellement en kiosques!!
-
The Alpina Gstaad
Gstaad, niché au cœur des Alpes suisses, est une pépite de verdure qui allie charme pittoresque et luxe raffiné. Ses chalets en bois aux balcons garnis de géraniums et ses vastes pâturages offrent un havre de paix où l’on respire un air pur et revigorant.
The Alpina Gstaad : Élégance et Tradition au Sommet
Situé sur les hauteurs du village, l’hôtel Alpina se fond bien dans le paysage, préservant ainsi la beauté naturelle des environs. Dès l’entrée, un escalier central orné d’une flamboyante fresque en bois du XVIIIe siècle en provenance d’Italie capture l’attention. L’intérieur du magnifique cinq étoiles dévoile une abondance de bois dans ses décors, conférant une atmosphère chaleureuse.
Une Suite d’Exception – La 505
Notre suite, la 505, offre un cadre élégant avec des murs revêtus d’un bois épais et clair, créant une ambiance chaleureuse. Les tonalités douces de crème, d’ivoire et de blanc dominent, tandis que la vaste terrasse ouverte offre une vue imprenable sur les toits du village et les montagnes environnantes.
Gastronomie Suisse au Swiss Stübli
Pour notre premier dîner, le Swiss Stübli nous enchante avec une cuisine traditionnelle suisse. Fondue à la truffe et au champagne, raclette du Valais ou rösti, le menu propose des plats réconfortants qui célèbrent la gastronomie suisse toute l’année.
Détente et Luxe au Spa Six Senses
Après un vol matinal en montgolfière offrant des vues spectaculaires, notre retour à l’hôtel Alpina se poursuit au spa Six Senses. Des salles de soin disposées autour d’un couloir aux murs arrondis créent une atmosphère apaisante. Un massage Deep Tissues relaxant et revigorant précède une visite au nouveau Japanese Whisky Bar.
L’Évasion Culinaire au Megu
Au Megu, le chef Tsutomu Kugota nous régale avec un menu Omakase de sept plats. Il met en avant des délices tels que le tataki de Wagyu, les crevettes Kanzuri croustillantes, ainsi qu’une sélection de sushis et sashimis exquis. Un moment d’évasion asiatique au cœur des Alpes suisses, au sein de ce vaisseau de luxe et de raffinement qu’est l’hôtel The Alpina Gstaad.
Lucas Lahargoue
-
Buffalo Trace Distillery
Découvrez le Kentucky : Collines verdoyantes, enclos à chevaux et distilleries emblématiques
Le Kentucky, état rural au cœur du Midwest américain, est bien plus qu’une destination d’équitation. Explorez ses collines verdoyantes, ses enclos à chevaux et ses rivières sauvages, tout en plongeant dans l’univers enivrant de ses distilleries de renom comme la Buffalo Trace Distillery.
Buffalo Trace à Frankfort : Une distillerie empreinte d’Histoire depuis 1775
La petite ville de Frankfort est la capitale du Kentucky. La distillerie Buffalo Trace y règne en tant que gardienne de traditions séculaires. Fondée en 1775, elle détient fièrement le titre de la plus ancienne distillerie américaine en production continue. Explorez ses murs datant de 1792 et plongez dans l’histoire du bourbon, un spiritueux qui a survécu même à la Prohibition grâce à ses prétendues vertus médicinales.
Un voyage au cœur de Buffalo Trace : Distillation, stockage et dégustation
Lors de votre visite de la Buffalo Trace Distillery, découvrez un monde à part, une petite ville au sein de la ville. Explorez les salles de fermentation, les cuves de stockage et les chais à l’ancienne où reposent des dizaines de barriques vieillissant lentement. Apprenez le processus de distillation du bourbon. C’est un mélange de maïs, de seigle ou de blé, vieilli pendant au moins deux ans dans des fûts brûlés. Plongez vos lèvres dans ce breuvage méconnu en France, orné d’un fier bison sur ses bouteilles, et ressentez l’âme chaleureuse du Kentucky dans chaque gorgée.
Buffalo Trace : Capturer l’essence de l’Amérique profonde
Errer dans le royaume de Buffalo Trace, c’est bien plus qu’une simple visite de distillerie. C’est une immersion dans l’âme de l’Amérique profonde. Cette âme est entretenue avec passion à travers son plus ancien spiritueux. Découvrez les arômes de bois, de menthe, de vanille, de sucre brun et d’épices qui caractérisent ce breuvage ambré. Laissez-vous envelopper par l’héritage bourbon du Kentucky, une expérience sensorielle qui picote délicieusement votre palais.
Lucas Lahargoue
-
Palazzi Maritati e Muci
En été 2017, Guy Martin, le célèbre chef français du Grand Véfour parisien, quitte temporairement ses cuisines pour visiter Nardò, un gros bourg situé au sud des Pouilles et baigné par un soleil de plomb. L’invitation émane de ses amis qui lui assurent que cette petite ville n’est pas seulement poussiéreuse, mais recèle en réalité des trésors bien cachés. Le chef se prend même à visiter deux palais des XVᵉ et XVIIᵉ siècle, les Palazzi Maritati e Muci, avant de finir par les faire siens.
Un voyage guidé par le chef
Accompagné de Guy Martin, nous nous rendons au cœur du Salento. Cette région plate et maraîchère occupe le talon de la botte italienne. Dans les ruelles tortueuses de Nardò, entre des façades lépreuses, se révèle soudainement une porte cochère restaurée. Derrière celle-ci se trouve le Palazzo Muci, une résidence somptueuse. Entièrement rénovée par le chef français, il a su respecter le style et l’architecture locale. Le palais abrite un jardin verdoyant, agrémenté d’un long bassin et d’une épaisse sculpture en bronze de Michèle Chast, bordé par d’anciennes colonnes doriques. Six chambres d’hôtes ont été aménagées dans ce lieu atypique. Les murs y sont droits, mais le plan biscornu, fait d’escaliers et de toits-terrasses successifs. Parmi elles, la chambre « Egidia » évoque une chapelle d’une pureté divine. Les autres se parent de couleurs douces rehaussées par des pièces d’art multicolores.
Le charme discret du Palazzo Maritati
À quelques rues de là, nous découvrons le Palazzo Maritati, également dissimulé derrière un haut mur et une magnifique porte cochère imposante. Ce palais dispose de seulement trois chambres. La suite royale « Gabriella » offre un accès à une merveilleuse terrasse dominant tous les toits de la ville. Guy Martin y a aussi disposé des œuvres de sa collection personnelle d’art et de design : une table Rennie Mackintosh, des lampes Tobia Scarpa, un vase Ettore Sottsass, et une sculpture baptisée « Ange noir » signée Laurence Bonnel dans l’escalier principal.
Un séjour authentique entre cuisine locale et art de vivre
Pendant quelques jours, nous accompagnons Guy Martin dans ses explorations à Nardò et le long des côtes du Salento. De restaurants en tavernes, il nous fait découvrir l’essence même de cette terre préservée du tourisme de masse. Ses deux palais somptueux, le Palazzo Muci et le Palazzo Maritati, se révèlent être de véritables refuges. Deux adresses idéales pour partir à l’assaut de cette Italie encore un peu reculée et pleine de charme.
Lucas Lahargoue
maritatiemuci.com -
Le Château Réal
Bienvenue à Saint-Seurin-de-Cadourne. Derrière ce drôle de nom à rallonges se cache un joli village du Médoc, situé à une heure de Bordeaux, en plein coeur des vignes. L’estuaire de la Gironde n’est qu’à une poignée de kilomètres. C’est dans ces paysages de vignoble et de berges sauvages qu’Elian et Kelly Travaini ont posé leur valises, pour redonner vie à une demeure aux murs décrépis.
Un château historique
Les racines du Château Réal remontent au début du XXème siècle. Un soldat haut gradé de Napoléon fait alors construire cette belle maison pour séduire une femme, qui finalement n’y mettra jamais les pieds. En 1836, attirée par la qualité du terroir de la région, la famille Tronquoy-Lalande rachète l’édifice, plante des ceps tout autour et fabrique son vin. Elle gardera la main sur la propriété pendant 220 ans !
La Renaissance d’une vieille bâtisse
En 2019, Elian et Kelly cherchent un projet dans lequel s’investir, une ruine à retaper, un bout d’histoire à faire reluire. Début 2020, ils deviennent les nouveaux maîtres de cette maison désormais séparée de ses vignes. A leur arrivée, le Château Réal n’est alors pas complètement à l’abandon mais de grands travaux sont à prévoir. Le couple est passionné d’architecture, de décoration, et prend le chantier à bras-le-corps. Au fil des mois, ils cassent, reconstruisent, lustrent, polissent, tapissent, chinent… Le tout en s’occupant de leur premier fils, à peine né. Rapidement, le duo amoureux se prend de passion pour ce château, qui reprend vie sous les effets de leur inspiration.
Elian, ingénieur de formation, mais passionné d’architecture, s’occupe de la démolition et des plans. Kelly gère la déco intérieure et l’atmosphère du cocon. « Nous avons tout fait pour préserver l’âme historique de la maison, à travers les plafonds, les cheminées ou les moulures. Je me suis ensuite amusée à contrebalancer ce cachet de l’ancien par des touches clairement contemporaines » explique Kelly Travaini, sous le lustre en cristal qui illumine le couloir central de la villa. Pari réussi. Le Château Réal a tout d’un vieux manoir plein de secrets, mais aussi d’une maison bien d’aujourd’hui.
Une maison d’hôtes comme un chez soi
A l’étage du château Réal, cinq chambres d’hôtes. Certaines surplombent la magnifique piscine qui s’étale au coeur du jardin. Les autres ont une vue infinie sur les vignes. C’est le cas de la nôtre, la « Suite Mme Tronquoy », ouverte sur des palmiers flamboyants et un océan de verdure. Lit et baignoire king size, parquet de bois clair, douche à l’italienne, murs blancs et couleur saumon… ce cocon de 35m2 ne nous inspire que chaleur et détente, surtout dans cet environnement si calme et verdoyant.
Après une promenade bucolique dans les ruelles de St-Seurin et un dîner agréable dans le seul restaurant du village, retour dans nos pénates pour la nuit. Au réveil, un petit déjeuner frugal mais copieux et coloré nous est servi au bord de cette piscine centrale, à l’ombre de bananiers flamboyants. La journée s’annonce chaude en ce début d’été, mais notre corps est reposé ; reposé d’avoir dormi dans ce château encore secret, mais qui mérite bien de ne pas le rester longtemps.
A partir de 160 € la nuit.
Plusieurs extras disponibles sur place :
– Planche de charcuterie et de fromages (produits bio et locaux) : 20€ par personne
– Massage thai: 85 € pour une heure de soin
– Location de vélos : 12 € la demi-journée, 17 € la journée complèteTexte : Lucas Lahargoue
Photos : Charlotte Bron + Yoris Photographe -
Kagi Maldives Spa Island
Kagi Maldives Spa Island est l’une des nouvelles adresses remarquables des Maldives. Un hôtel de luxe unique en son genre qui a tout d’un paradis sur mer.
Niché sur une île de 4 hectares, bordée par 700 mètres de plage, Kagi Maldives Spa Island se distingue par son élégance et sa finesse architecturale incomparables. En plus d’un cadre somptueux, ce resort 5* offre une expérience luxueuse et exclusive.
Une architecture remarquable
Les 10 villas de plage et les 40 villas sur pilotis du Kagi Maldives offrent un espace généreux de 105 mètres carrés et disposent toutes d’une piscine privée. À l’intérieur, la décoration opalescente et les choix de teintes et de matériaux reflètent la pureté et l’harmonie. Les villas sont conçues pour offrir un confort absolu et une intimité totale aux voyageurs exigeants.
Ce qui rend l’hôtel Kagi Maldives unique, ce sont ses impressionnants espaces communs. La pièce maîtresse est un grand édifice rond en bois clair. Elle offre, où que l’on soit, une vue panoramique sur la mer. Une magnifique terrasse et une piscine se trouvent à cet endroit, ainsi que le restaurant Noo Faru proposant une cuisine raffinée. La seconde table du 5 étoiles, d’inspiration italienne, appelée Nonna. Le spa, quant à lui, est situé dans un autre bâtiment flottant, doté d’une forme ronde évoquant la pureté et la relaxation.
L’hôtel Kagi Maldives, ouvert en 2020, est rapidement devenu l’une des nouveautés les plus remarquables de ces dernières années dans l’archipel. Son élégance, son design raffiné et ses installations exceptionnelles en font un must-see. Une destination de luxe prisée par les voyageurs du monde entier.
-
Fantaisie vagabonde
Gustave Flaubert était normand. En 2021, nous fêtions les 200 ans de la naissance de sa naissance. Pour l’occasion, Thierry Dussard a écrit un récit original, à la croisée des chemins de l’écrivain : Fantaisie vagabonde.
En 1847, l’auteur de Madame Bovary alors âgé de 25 ans part avec son ami Maxime Du Camp pour un tour de la Bretagne par les routes royales. Leur périple est marqué par quelques incartades champêtres ou côtières. Ils découvrent par exemple une péninsule très reculée, encore pauvre, où l’école et le train ne sont pas encore arrivés. En 2020, fraîchement déconfiné, Therry Dussard se lance dans un road-trip breton. Dans sa poche : l’ouvrage Par les vents et par les grèves de Flaubert; un récit relatant son voyage de l’époque.
Au fil des pages de Fantaisie Vagabonde, on suit Thierry Dussard sur les traces des deux jeunes hommes. Il prend plaisir à comparer la Bretagne d’hier à celle d’aujourd’hui. Le bagne de Brest n’existe plus, mais la cathédrale de St-Pol-de-Léon est toujours là. Les paysages bretons sont toujours aussi sauvages à certains endroits. Ce livre provoque deux envies : aller en Bretagne, encore, et se replonger dans les œuvres de Flaubert.
LL.
–
Fantaisie vagabonde, par Thierry Dussard (Ed. Paulsen, 19,90€)
-
Paysages de France en bord de chemins
On en a vu des guides, et des quantités, pleins de textes, de bonnes adresses et d’avis en tous genres. Voilà un guide pas comme les autres ; celui des paysages de France en bord de chemins, qui aide à la lecture des paysages. Composé de 700 photos prises au bord des chemins de France, ce livre de voyage explique les terroirs, des calcaires de Provence aux granites bretons, en passant par les schistes alpins ou les basaltes auvergnats. Chaque image est expliquée. Grâce à des photos des falaises du Cap Fréhel, on apprend que le grès est le résultat d’un empilement millénaire de couches de sable qui a subi une évaporation massive de toute l’eau qui contenait. On découvre même que les causses de Lozère, habités de vautours moines et de chevaux de Przewalski, ont des paysages hivernaux qui nous ramènent dans les périodes glaciaires.
Dans les pages de cet ouvrage aussi beau qu’il est instructif, Georges Feterman, professeur agrégé de SVT et Marc Giraud, naturaliste de terrain, proposent une nouvelle compréhension de plus beaux recoins de notre pays. LL.
–
Paysages de France en bord de chemin, par Georges Feterman & Marc Giraud (Ed. Delachaux et Niestlé, 24,90€)
-
Le charme des musées
Aller dans un musée, c’est un peu faire un voyage non ? En tout cas, les éditions Transboréal ont publié Le charme des musées, une « balade dans l’univers des arts et de la mémoire ». Un livre pari dans leur collection « Petite philosophie du voyage ».
Frédérique Bardon est une arpenteuse de musées. À l’heure où ces vitrines de nos cultures rouvrent leurs portes, après avoir été privés de visiteurs pendant des mois, il paraissait important pour l’autrice de remettre en lumière le charme de ces lieux. D’abord, quelques rappels historiques sur les cabinets de curiosité du XVIIIᵉ siècle, ces « ancêtres de l’institution muséographique ». Ensuite, on la suit dans son errance et ses souvenirs, au gré des institutions muséales qu’elle a traversé. Et puis il y a des sites historiques aussi, comme Italica en Andalousie, fade au premier abord, et dans lequel elle finit par trouver de la vie. Du musée de la Marine à la National Gallery, ce carnet de souvenirs et de réflexions nous rappelle une chose essentielle : à quel point la culture en général, et les musées en particulier, sont loin d’être secondaires pour l’équilibre et l’enrichissement de nos sociétés. LL.
–
Le Charme des Musées, par Frédérique Bardon (Ed. Transboréal, 8€)